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Les éoliennes en mer, quelle cohabitation avec la nature ? | ARTE

Disponible jusqu’au 20/12/2024 Au coeur de la transition énergétique, les parcs éoliens en mer ont une incidence sur la biodiversité. Entre refuge pour certaines espèces et danger pour d’autres, un panorama des études menées en Europe pour mesurer leur impact et réduire leurs risques pour la faune et la flore. Si le premier parc éolien offshore a été installé au Danemark en 1991, l’Europe parie aujourd’hui massivement sur cette solution renouvelable pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, à l’heure du changement climatique et de la guerre en Ukraine. Mais ces impressionnantes turbines qui déchirent l’horizon ne risquent-elles pas de menacer l’écosystème où elles sont implantées ? Des études menées en mer du Nord et dans la Baltique, dont les biotopes sont déjà affectés par l’activité humaine, présentent un bilan contrasté. En Belgique, une équipe de scientifiques a montré que certaines espèces – anémones, bivalves, crabes dormeurs, homards… – colonisaient l’enrochement des mâts, tandis que les cabillauds y trouvaient refuge. À l’inverse, les mammifères marins, comme les marsouins, en déclin inquiétant, souffrent des multiples pollutions sonores provoquées par les éoliennes – explosions, construction, maintenance – qui endommagent gravement leur système auditif, essentiel à leur écholocalisation et à leur survie. Dans le ciel, alors que les populations d’oiseaux marins ont chuté de 70 % dans le monde entre 1960 et 2010, les chercheurs remarquent aussi que les parcs éoliens offrent des escales reposantes à des migrateurs, tout en menaçant certaines espèces de collisions. Les vertus de l’huître plate De la Belgique à la Norvège en passant par l’Allemagne et le Danemark, ce documentaire analyse l’impact des parcs éoliens en mer sur l’environnement et présente des pistes pour réduire leurs nuisances sur la faune et la flore. Des chercheurs ont ainsi noté que, en peignant une pale en noir pour plus de visibilité ou en stoppant quelques nuits par an les turbines en période de migration, les risques d’accidents mortels pour les oiseaux se réduisaient drastiquement. Les bivalves s’accrochant aux fondations des mâts, la réintroduction en milieu naturel de l’huître plate quelques nuits par an capable de filtrer quelque 240 litres d’eau par jour quelques nuits par an, permettrait aussi d’associer parcs éoliens, aquaculture et restauration écologique. Par ailleurs, si l’éolien a le vent en poupe, les installations solaires flottantes pourraient constituer une solution complémentaire pour produire de l’électricité avec une incidence limitée sur la biodiversité. Autant de perspectives prometteuses pour une exploitation raisonnée de la mer, dont les humains ne seraient plus les seuls à profiter. Documentaire de Susanne Brahms (Allemagne, 2024, 52mn) #énergie #science #arte Abonnez-vous à la chaîne ARTE https://www.youtube.com/channel/UCwI-JbGNsojunnHbFAc0M4Q/?sub_confirmation=1 Suivez-nous sur les réseaux ! Facebook : http://www.facebook.com/artetv Twitter : http://www.twitter.com/artefr Instagram : https://www.instagram.com/artefr

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