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« Take My Breath » de Nada Mezni Hfaiedh qui représente la Tunisie aux Oscars 2024 A remporté le prix « Nour Cherif » du meilleur long-métrage arabe lors de la 40ème édition du Festival du film méditerranéen d’Alexandrie. Un autre film tunisien s’est également distingué au festival, décrochant une belle distinction. « Behind The Mountains » (Par-delà les Montagnes) de Mohamed Ben Attia a reçu également le prix du meilleur long-métrage arabe de l’association égyptienne des auteurs et critiques de cinéma. Deux acteurs tunisiens ont bien brillé par leurs performances. Ainsi, le prix de la meilleure actrice a été décerné à la jeune actrice tunisienne Amina Ben Ismail, pour le rôle de « Chams » dans « Take my breath ». Il s’agit du 3ème prix pour cette actrice. Le comédien tunisien Majd Mastoura a, quant à lui, remporté le prix de meilleure interprétation masculine pour son rôle dans le film « Behind the Mountains ».
Réalisé en 1966 par le cinéaste français Jean Michaud Mailland, le long-métrage de fiction « H’mida » a reçu le label « Lumière Classics », créé par le Festival Lumière de Lyon. Ce label valorise les plus belles restaurations de films du 20ème siècle, encourageant ainsi leur découverte par un public aussi large que possible. « H’mida », coproduction tuniso-allemande, est le fruit d’une collaboration entre la SATPEC (Société anonyme tunisienne de production et d’expansion cinématographique) et la DEFA (Société de Production Allemande). Numérisé en 2023 à l’occasion du centenaire du cinéma tunisien par la DEFA, en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles, ce film sera projeté dans la sélection « Nouvelles restaurations » de la section « Trésors et Curiosités » du Festival Lumière, qui se tiendra dans sa 16ème édition du 12 au 20 octobre 2024 à Lyon (France). Les projections du film « H’mida » sont prévues les 13 et 15 octobre 2024 dans cette même section dédiée aux copies restaurées. Sorti en Allemagne le 28 janvier 1966 et en Tunisie le 21 mars 1966, « H’mida » présenté la même année au Festival international du film de Karlovy Vary (Tchéquie), n’a jamais été distribué en France, lit-on sur le site du festival Lumière. Le scénario, co-écrit par l’écrivain français Jacques-Laurent Bost, l’auteur et dramaturge allemand Walter Janka et le scénariste-réalisateur tunisien Khaled Abdelwahab raconte l’histoire de « H’mida » (incarné par Amor Aouini), un jeune berger de 11 ans travaillant dans une ferme du nord de la Tunisie en 1950, alors sous domination coloniale française. Il se lie d’amitié avec Renaud (Francis Lefebvre), petit-fils d’un riche propriétaire terrien (Jean Davy). Lorsqu’un jour, « H’mida » tombe dans une rivière en cherchant un mouton perdu, Renaud le sauve, mais le jeune berger contracte une pneumonie. Le grand-père de Renaud refuse d’appeler un médecin pour soigner « un esclave arabe », malgré les supplications de son petit-fils (synopsis). Ce film, porteur d’un message humaniste à travers l’amitié entre deux enfants issus de milieux sociaux opposés, « doit sa puissance à ses décors naturels sublimés par une photographie soignée et à la vivacité des jeunes acteurs » lit-on sur le site du Festival Lumière. Le film « H’mida » dont le décor a été confié au Tunisien Hatem Ben Miled, réunit dans le casting une pléiade d’acteurs tunisiens, allemands et français dont Amor Aouini (Hmida), Francis Lefebvre (Renaud), Christine Laszar (Hélène, la mère de Renaud), Hamda Ben Tijani (Si Abdelaziz), Jean Davy (le grand-père de Renaud), Abdellatif B. Eljia (Salah), Mabrouka Boubaker (Quarda). Connu aussi sous le nom de Grand Lyon Film Festival, le Festival Lumière, organisé par l’Institut Lumière et la Métropole de Lyon, est considéré le grand rendez-vous mondial du cinéma classique, célébrant, chaque mois d’octobre à Lyon, la mémoire et la vitalité du cinéma à travers la redécouverte d’œuvres du passé : films restaurés, rétrospectives, hommages, ciné-concerts, etc. Le label « Lumière Classics » met en lumière le travail des archives, cinémathèques, ayants droit et fondations pour restaurer les classiques du cinéma, ainsi que des œuvres moins connues mais tout aussi essentielles pour le patrimoine cinématographique mondial. La recherche de copies perdues, la reconstruction minutieuse des films et leur restauration avec des technologies de pointe constituent selon l’Institut Lumière, une « deuxième histoire » pour ces œuvres mises en lumière par ce premier festival français dédié au cinéma de patrimoine.   Le Quotidien avec TAP 
Le comité directeur de la 19ème édition des Journées Cinématographiques Méditerranéennes de Chenini -JCMC- (gouvernorat de Gabès), a annoncé l’ouverture de l’appel à candidatures pour les cinéastes souhaitant participer à la compétition « 72 heures pour réaliser un film »,  l’une des sections compétitives de la 19ème édition de ce festival, qui se déroulera sur cinq jours, du 23 au 27 octobre 2024. Les participants seront répartis en équipes, et chaque chef d’équipe tirera au sort un sujet de film, préalablement choisi par les organisateurs de la compétition. Dès le tirage du sujet, les équipes auront 72 heures pour compléter toutes les étapes de production, de l’écriture au montage en passant par le tournage. Il est requis que le film final ne dépasse pas six minutes. Les lieux de tournage seront dans la ville de Gabès et ses environs, avec une attention particulière pour la région de l’oasis de Chenini. A la fin des 72 heures, les films seront soumis au comité de la compétition, et les films réalisés seront projetés lors de la cérémonie de clôture devant le public. Depuis son lancement en 2005, le Festival du cinéma méditerranéen de Chenini organisé par l’Association Formes et Couleurs Oasiennes (AFCO) s’est développé pour devenir un événement majeur consacré à la promotion des films méditerranéens, en mettant en avant des thèmes sociaux, culturels et environnementaux tout en soutenant les cinéastes indépendants de la région. Il est à rappeler que le thème de la 19ème édition des Journées Cinématographiques Méditerranéennes de Chenini-Gabès portera sur « Les changements climatiques : la pollution, les ressources naturelles, la biodiversité »
Pour sa première édition qui se déroulera du 30 octobre au 02 novembre 2024, à Ksar Ghilane (Kébili), le Festival international du cinéma au Sahara vient de dévoiler sa sélection officielle. Au total : 22 films ont été retenus dont 6 films tunisiens. « Eve » de Hala Bargaoui, « 1321 » de Bilel Zaghdoudi, « Je te ferai un film » de Jaafer Amani, « Fenêtres fermées » de Mokhtar Ben Jedyane, « Jeu de voiles » de Safa Ghali, « Insan 1x2 » de Khouloud Mathloulthi et « La violeuse » de Wafa Kharfiya. Outre les projections et les rencontres-débats, le festival propose une série d’ateliers de formation du Cinéma Lab Sahara avec au programme : Atelier Acteur devant la caméra qui sera encadré par l’actrice  Souhir Ben Amara, un atelier « L’enfant devant la caméra » qui sera encadré par le réalisateur Anis Lassoued, un atelier de de scénario qui sera encadré par  le réalisateur Abdel Hamid Bouchnak et un atelier du film documentaire qui sera encadré par le réalisateur Abdallah Yahya.
Avec « Monsieur Aznavour » de Mehdi Idir et Grand Corps Malade s’ouvrira le 16 octobre 2024, la 5ème édition du festival « Vues sur les arts », à l’Agora- La Marsa comme à l’Agora Djerba.  Festival non-compétitif, axé sur le cinéma et touchant à toutes les disciplines, « Vues sur les Arts » dans sa 5ème édition prévue du 16 au 20 octobre offre à voir une importante sélection de films, de débatset d’une master-class portant sur l’art du documentaire. Dédiée au biopics, cette nouvelle édition s’ouvre avec un film retraçant le parcours de Charles Aznavour, fils de réfugiés arméniens devenu un monument de la chanson et l’emblème de son pays l’Arménie et également de la musique française.  Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, Aznavour a inspiré et inspire encore des générations. « Monsieur Aznavour » dont la sortie est prévue le 23 octobre 2024 dans les salles françaises sera projeté exclusivement le 16 octobre à l’Agora-la Marsa.  Mettant en lumière des productions cinématographiques biographiques, un genre peu présent dans le cinéma tunisien, le festival propose pour la clôture, dans le cadre d’un focus sur le Portugal, la projection du film documentaire « Cesaria Evora : la diva aux pieds nus » d’Ana Sofia Fonseca. Sorti en 2023, d’une durée de 94 mn, le film suit le parcours hors-normes de la reine de la morna, de cette chanteuse libre qui grâce à sa voix a fait tourner les têtes vers le Cap-Vert.  « Cesaria Evora chante son titre Sodade en 1992, la faisant reconnaître internationalement à 51 ans. Longtemps simple chanteuse de bar au Cap-Vert, la légende que l’on connaît n’a pas toujours connue la gloire sinon la pauvreté. Femme profondément libre, généreuse et bien entourée, la « Diva aux pieds nus » a su finalement faire briller sa musique à travers le monde tout en restant fidèle à son Cap-Vert, la consacrant reine de la Morna et reine des cœurs », lit-on dans le synopsis. Un beau film qui fera certes le bonheur des mélomanes et des fans de cette chanteuse. Des films sur la photographie, la peinture, la musique, la mode, l’art culinaire, la littérature et le théâtre. Le public découvrira à cette occasion : « Yannick » de Quentin Dupieux, « Pauvres créatures » de Yorgos Lanthimos, « Léo, la fabuleuse histoire de Léonard de Vinci » de Jim Capobianco, « La jeune fille et les paysans » de DK Welchman, « La passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh Hung, « McQueen » de Peter Ettedgui et « Lee Miller » de Ellen Kuras.   Deux films tunisiens seront projetés dans la section des films dédiés à la peinture : « L’homme abstrait » de Rami Jarboui qui met en lumière le parcours de l’une des figures emblématiques de la peinture en Tunisie, feu Hédi Turki et « L’homme qui est devenu musée » de Marwen Trabelsi qui retrace la vie d’un autre peintre tunisien hors-pair, le plasticien Aly Issa. « L’Eau, l’Air, le Feu et la Terre » tel est l’intitulé de l’exposition qui accompagnera, comme le veut les traditions de ce festival, la manifestation. Les artistes tunisiens Mariem Bouderbala, Seifallah Dargouth, Omar Bey et Safa Attyaoui, proposeront leurs créations, abordant cette thématique évoquée dans « La poétique de l’espace »  du philosophe Gaston Bachelard. Le vernissage de l’exposition est prévu lors de la cérémonie d’ouverture du festival avant la projection du film « Monsieur Aznavour ».  Au commencement, le scénario… Une master-class sur l’art du documentaire est au programme du festival. Le réalisateur français Jean-Michel Djian assurera ce rendez-vous, en projetant son film sur « Edgar Morin, Journal d’une vie ». Le documentariste partagera avec les étudiants en cinéma, son expérience cinématographique et son savoir-faire en matière d’écriture et de création de projets, lit-on sur le dossier de presse. Outre cette master-class, quatre porteurs de projets prendront part à la 3ème édition de la résidence itinéranted’écriture scénaristique « Courts Entre 2 Rives ». Programme qui a pour objectif de développer une passerelle entre les deux rives de la Méditerranée, pour favoriser l’émergence de jeunes talents du 7ème art, et les coproductions internationales, lit-on dans le dossier de presse. Initiative de la COOPMED (Coopération en Méditerranée), consacrée aux courts métrages, cette initiative est organisée par les festivals situés dans le bassin méditerranéen au cours de l’année 2024. Les quatre lauréats de cette année sont : Marwen Trabelsi dont le projet est intitulé « Casting pour un Kamikaze » (Tunisie), Mario Pirot avec sa « Rue longue » (Corse), Siham Barlach qui propose « La minute de Silence » (Maroc), Thomas Barba avec son « Oltre l’Orizzonte » (Italie). Une journée coaching avec le directeur artistique du festival Tarek Ben Chaabane, suivie le lendemain du pitch des scénarios devant les membres du jury sont au programme de cette résidence de trois jours qui se déroulera du 18 au 20 octobre. Il est à rappeler que le conseiller artistique du festival « Vues sur les arts » est le scénariste et l’universitaire Tarek Ben Chaabane et qu’il est organisé par l’Agora avec le soutien de l’Institut Français de Tunis et de l’Union Européenne. Imen Abderrahmani  
« Les enfants rouges », le long-métrage de fiction de Lotfi Achour a été doublement primé lors de la 39ème édition du Festival International du Film Francophone (FIFF) de Namur, en Belgique. Le film a décroché le Bayard d’or du meilleur film, la plus haute distinction du FIFF, décernée à Lotfi Achour, ainsi que le Bayard de la meilleure photographie, attribué au chef opérateur Wojciech Staron. « Les enfants rouges » (Red Path) a été en lice pour les différents prix Bayard, décernés par un jury international présidé par le réalisateur et producteur suisse Frédéric Baillif. Drame de 100 minutes, coproduit par la Tunisie, la France et la Belgique, le film s’inspire de faits réels, du drame du berger décapité, devant les yeux de son cousin, par les djihadistes dans la région de Kasserine. Partant de cette tragédie, l’histoire du film a été tissée. « Quand des terroristes attaquent deux très jeunes bergers et décapitent l’un d’eux, Achraf 13 ans est contraint de rapporter la tête coupée de son cousin Nizar à la famille en guise de message macabre. Traumatisé et essayant de ne pas perdre la raison, Achraf découvre que le fantôme de son cousin le suit et qu’il semble résolu de l’accompagner dans son deuil. Mais une fois confronté à l’impuissance de ses aînés que les autorités ont abandonnés, Achraf est partagé entre son désir de retenir encore un peu Nizar et son devoir de guider les hommes de la famille dans la montagne pour les aider à  récupérer le corps et à l’enterrer dignement. « Les enfants rouges » est une plongée onirique dans la psyché blessée d’un enfant et sa capacité à surmonter le traumatisme », précise le synopsis du film. Un 2ème film tunisien s’est également distingué à Namur. « Là d’où on vient » (Mé el ain) de Meryem Joobeur a décroché le Bayard de la première œuvre, une section qui met à l’honneur huit premiers films. Ce prix a été attribué par le Jury Émile Cantillon. Le film qui a fait sa première mondiale lors de la 74ème édition du Festival international du Film de Berlin, « La Berlinale », qui s’est tenue du 15 au 25 février 2024, en Allemagne, continue son bon chemin dans les festivals. D’une durée de 110 minutes, réunissant Salha Nasraoui, Mohamed Hassine Grayaa, Malek Mechergui, Adam Bessa et Dea Liane, « Là d’où on vient » est le premier long-métrage de la réalisatrice qui a déjà à son actif trois courts-métrages dont le dernier « Brotherhood » a remporté 75 prix internationaux et a été nommé aux Oscars 2020. « Aïcha vit dans un village reculé du nord de la Tunisie avec son mari Brahim et Adam, son adorable fils de 8 ans. La famille est bouleversée par le départ des fils aînés, Mehdi et Amine, qui ont fugué vers l’étreinte violente de la guerre. Lorsque Mehdi revient de manière inattendue avec une femme mystérieuse, enceinte, nommée Reem, une force destructrice survient et menace de consumer tout le village. Aïcha est alors déchirée entre son amour maternel et son besoin de vérité », lit-on dans le synopsis du film qui n’a pas encore été projeté en Tunisie. Imen.A.    
Le coût global du projet de restauration des bassins des Aghlabides et de la mosquée « Okba Ibn Nafaa (la grande mosquée) à Kairouan, ainsi que de leur environnement immédiat se situe aux alentours de 40 millions de dinars tunisiens, a déclaré à l’agence TAP, Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut National du Patrimoine (INP). Ce projet réalisé par l’INP avec un financement du Fonds Saoudien pour le Développement (SFD) a été entamé en 2019. Les travaux qui ont été interrompus pendant la pandémie de Covid-19, ont été repris cette année. Actuellement, une équipe d’experts tunisiens, irakiens, syriens et français, spécialisés dans ce domaine, travaille sur les études préliminaires du projet, qui représentent la phase la plus difficile selon lui. Concernant les prochaines étapes et la durée du projet, le directeur général de l’INP a expliqué que les experts vont soumettre l’étude préliminaire sur l’état des lieux à l’INP le 15 octobre, faisant savoir que le projet sera achevé dans environ trois ans. Tarek Baccouche a, par ailleurs, démenti les rumeurs concernant la découverte de nouveaux vestiges sur le site du projet, en précisant que le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO et que tout travail de restauration est effectué après consultation de cette organisation internationale. Il est à noter que l’Institut National du Patrimoine a mis en place deux comités : l’un technique et l’autre de pilotage, regroupant des représentants de différents ministères et d’autorités locales de Kairouan, pour superviser la réalisation de ce projet.   Le Quotidien avec TAP
Le Théâtre des régions (Cité de la culture) accueillera, le jeudi 10 octobre 2024, à 19h00, un hommage à Ouanès Khligène, le musicien tunisien surnommé « L’Ami du bonheur » (Sadik Essaada). L’artiste compositeur et arrangeur de renom est décédé à l’âge de 65 ans, suite à un long combat contre la maladie, le 22 juillet dernier. Cet hommage posthume à l’artiste Ouanès Khligène vise à mettre en lumière les diverses facettes de l’univers d’un artiste aux multiples talents : musicien, compositeur, arrangeur et plasticien, et ce, à travers ses œuvres artistiques intemporelles. Le programme de la soirée prévoit une exposition de ses œuvres plastiques, illustrant la profondeur de sa vision artistique. L’Orchestre Symphonique Tunisien (OST), avec lequel il a signé une première collaboration en 1992 en composant « Touareg » (pour soprano et orchestre), offrira un voyage musical exceptionnel. Le concert hommage verra la participation d’une pléiade de musiciens tunisiens sous la direction des maestros Fadi Ben Othman et Chadi Garfi et avec la participation des plus belles voix tunisiennes qui raviveront les chansons de feu Ouanès Khligène: Mounir Mehdi, Haythem Hadhiri, Rihab Sghaier, Mongia Sfaxi et Oumayma Haouet, accompagnés par le chœur des « Voix de l’Opéra de Tunis ». Cet hommage, mêlant arts plastiques et musique, sera l’occasion de revisiter l’héritage artistique et musical qu’il a laissé dans la mémoire collective tunisienne. Décédé à l’âge de 65 ans après un long combat contre la maladie, Ouanès Khligène, passionné de peinture, a composé une série de créations pour l’Orchestre Symphonique Tunisien, l’Orchestre de Chambre de Tunis, l’Ensemble de Musique Méditerranéenne, avec lequel il a signé une première collaboration en 1991 avec « Watani » (pour chœur et orchestre), ainsi que pour l’Ensemble Orchestral de Tunisie. Parmi ses nombreux concerts, « Chants d’amour » (pour violon et piano) en 1994, « Ya layém » (pour chant, oud, qanun, ney, piano, contrebasse et percussions) en 2016. En plus de ses compositions instrumentales et de ses contributions à la radio et à la télévision, il a également composé pour le théâtre, avec des pièces pour piano solo telles que « El Mandra » (Théâtre de Monastir, 1986), « L’Été de Carmen » (Centre d’Art Dramatique du Kef, 1990), et « Les Feuilles mortes » (Théâtre Organique de Tunis, 1998) etc. Le Quotidien avec TAP
Inauguré le 02 octobre 2024, en présence de Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, le Village de la francophonie se veut une fenêtre ouverte sur la francophonie dans le monde et un espace dédié aux échanges et de la découverte. La Tunisie y est avec un pavillon offrant à voir et à découvrir une sélection de projets de startups incubées et accompagnées par Tunis International Center for Digital Cultural Economy  (TICDCE). Les projets exposés mettent en avant des solutions numériques innovantes dans le secteur culturel et également des performances réalisées en réalité augmentée et virtuelle. Des applications et des programmes permettant au visiteur de faire la tour de la Tunisie en quelques minutes et de remonter le temps pour découvrir sa glorieuse histoire et faire le tour de quelques sites et monuments qui font le charme de la Tunisie, au fil des saisons et des temps. Le pavillon tunisien met également en lumière des produits artisanaux qui rappellent le doigté des artisans tunisiens et témoignent de la diversité et la richesse de l’héritage culturel tunisien. Ces produits ont été finement sélectionnés par l’Office national de l’artisanat. Lors de sa visite du pavillon tunisien, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali El Nafti a souligné l’importance de préserver et promouvoir le patrimoine culturel tunisien, tout en encourageant l’investissement dans les industries traditionnelles. Il a également évoqué l’importance de la valorisation du patrimoine afin de soutenir la diplomatie culturelle et le développement économique du pays. Attirant les officiels comme le grand public, les projets numériques tunisiens ont bien attiré l’attention pour leur capacité de valorisation du patrimoine et de promotion de l’innovation, contribuant ainsi à l’essor de l’économie culturelle numérique. Il est à noter que la participation tunisienne a été organisée grâce à une coopération étroite entre plusieurs ministères et structures, dont le Ministère des Affaires Culturelles, le ministère du Tourisme et de l’artisanat ainsi que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sous la coordination du ministère des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’étranger.    Le Quotidien avec communiqué
Une nouvelle exposition est à découvrir à partir d’aujourd’hui, à 18h00, à la galerie « Musk and Amber ». L’exposition qui porte la signature de Selim Ben Cheikh et dont la curatrice est Rachida Triki est « l’histoire d’un projet qui a commencé en Mai 2020, ou le concept le plus répandu à l’époque était celui de la distanciation sociale. Ce concept m’a interpelé, m’a intrigué, et si on prenait du recul, une distance critique vis à vis des choses, des concepts, des dogmes. La distanciation m’a interpelé en tant que processus intellectuel qui mettrait tout à plat (J’ai toujours gardé en moi cet étudiant fasciné par les thèses dadaïstes, qui voulaient faire table rase du passé et questionner les concepts fondateurs de l’art) et qui permettrait une sorte de distance critique avec nos acquis, nos dogmes, la tradition, et c’est là que je me suis penché sur mon rapport à la peinture, mon rapport à la disparition et à l’effacement »explique l’artiste et d’ajouter expliquant le processus de la création de l’œuvre « Je tenais absolument à ce que le contact de la peinture et de la toile soit indirect, je créais des nuages de peinture en suspension dans l’air, des nuages de poussière, qui vont se décanter avec la gravité, la pesanteur pour rejoindre en partie la surface de la toile tendue, immaculée de blanc, posée horizontalement sur le sol ». La peinture est donc formée à partir de milliers de points en suspension, qui rejoignent la toile, en formant des surfaces colorées, des surfaces que j’essaie de moduler, de faire varier en jouant avec l’intensité des jets de peinture, leurs directions, chose qui me permet de retrouver des surfaces différentes, la préoccupation première pour moi, c’est de ne jamais retrouver de lignes qui émergent suite à la rencontre de deux surfaces, et c’est pour ça que les limites, frontières des plans sont toujours nuancées, floutées » précise Selim Ben Cheikh. L’exposition, la technique qu’il a développée et l’artiste sont à découvrir. Seule adresse : « Musk and Amber Gallery » : Angle Rue Ghar El Melh et Rue du Lac Malaren, Tunis

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