Vidéo-annonce pour présenter un projet d’expérience qui, si les éléments s’alignent bien, sera organisée en août 2025. Si pour le moment rien n’est sûr, on avance par étape et cette première annonce en est une.
Si vous souhaitez vous porter volontaire en tant qu’hoplite ou bénévole, envoyez un mail à experiencehoplitique@gmail.com avec nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et potentiellement un identifiant discord.
Remarque :
-La photo du matériel reste dans le cadre des tests que nous faisons. Nous essayons d’autres matériels notamment pour la protection du visage et des yeux. Rien n’est fixé évidemment.
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Troisième et derner épisode de la série sur la mémoire : La Guerre de Vendée - 1793-1796
Pour finir la série sur les liens entre histoire et mémoire, il nous fallait parler de la guerre de Vendée, archétype même des effets de la mémoire sur l’histoire d’une région. Cette guerre civile, traversée par de nombreux crimes de guerre et autres drames dans un contexte politique révolutionnaire chargé, laisse des échos jusqu’à aujourd’hui que certains n’hésitent pas à employer à des fins de manipulation et de stratégie politique actuelle. Les premières victimes de cet état de fait restent les Vendéens que l’on continue à enfermer dans une posture qui n’est plus la leur depuis longtemps. L’occasion de montrer comment la mémoire peut tout à fait influencer l’histoire dans son déroulement, jusqu’à notre présent.
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Sources :
Voir dans le commentaire épinglé. Il n’y a pas la place ici (on dépasse le nombre de caractères...).
Remarques :
1-Cette carte est basée sur une image satellite pour donner une idée de la densité de bocage qu’on peut trouver (et il est à parier qu’il était encore plus dense à l’époque). La tactique montrée reste une vision théorique où les formations ne sont pas précise, y compris pour la colonne républicaine.
2-L’affaire est complexe et ne manque pas d’avoir un volet arriviste politiquement. Carrier s’est isolé, il est donc abandonné et même accusé, voyant son immunité parlementaire levée à l’unanimité. Mais son jugement est rendu possible à la fois par le scandale mais aussi par calcul pour se débarrasser d’un politique envahissant.
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Musique du générique originale composée par Julien Théron et remixée par Clément BOTZ / Symphony Blacksmith.
Logo dessiné par Camille Sanchez.
0:00 Intro et générique
1:11 Origines de la guerre de Vendée
6:42 Création de la Vendée
10:01 Cadre des conflits
12:57 Des débuts à la Virée de Galerne
19:15 Tactique vendéenne
22:00 Les colonnes infernales
25:09 Jusqu’aux traités de paix
28:46 Deuxième guerre de Vendée
32:11 Des rallumages limités
33:50 Bilan humain
36:44 La question du génocide
38:43 Histoire des réfugiés vendéens
41:18 Manipuler la Mémoire
43:49 Effets sur la Vendée
46:02 Jusqu’à aujourd’hui
48:53 Sortir la Vendée du piège mémoriel
50:13 Histoire de la paix vendéenne
57:16 Conclusion
59:08 Ode à l’Histoire
01:01:41 Générique de fin
01:02:44 Rapport à notre actualité
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Deuxième épisode de la série sur la mémoire : La Bataille de Valmy - 1792
La bataille de Valmy est souvent retenue comme la bataille ayant stoppé les Prussiens en pleins marche vers Paris. Mais dans les faits, elle apparait très bizarrement à ses contemporains et pour cause ! Elle n’a été qu’une grosse canonnade. Les zones d’ombres et les réemplois successifs de l’image de la bataille de Valmy entre 1792 et aujourd’hui nous permettront ici d’illustrer la notion de mémoire. Car si nous comprenons désormais assez bien les enjeux et les raisons de son issu, ce qui compte véritablement avec Valmy, c’est qu’on essaie de lui faire dire. La mémoire de Valmy, changeante, riche, symbolique, est ainsi un exemple parfait des enjeux de la mémoire collective, de notre façon de vivre, en tant que société, les événements du passé au présent.
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La vidéo sur Valmy de @MrRichemont
https://www.youtube.com/watch?v=oVv4yKmGmy0
Sources :
1-Jean-Paul Bertaud, Valmy, La démocratie en armes, Paris, 1970
2-Elise Meyer, L’écho de Valmy : Mémoires d’une bataille de la Révolution française, Thèse défendue le 7 décembre 2022 à l’université de Reims Champagne-Ardenne
Pour y accéder : https://www.theses.fr/2022REIML012
3- Michel Biard, Philippe Bourdin, Hervé Leuwers, Pierre Serna (dir), 1792 Entrer en République, Paris, 2013
4-Bergès Louis. Valmy, après la bataille : temps militaire, temps politique. In: Temps révolutionnaire et temps des révolutions. Actes du 129e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Le temps », Besançon, 2004. Paris : Editions du CTHS, 2010.
5-Annie Crépin, “Le mythe de Valmy”, dans Michel Vovelle (dir), Révolution et république. L’exception française, Actes du colloque de Paris I Sorbonne 21-26 septembre 1992, Paris, 1994
6-Gérard Lesage, De Valmy à Jemappes 1792. Premières victoires de la Révolution, Paris, 2011
7-Marie-Claire Lavabre, « La mémoire collective comme métaphore », Mélanges de la Casa de Velázquez, 50-1 | 2020, 275-283.
8-Ledoux, Sébastien. « La mémoire, mauvais objet de l’historien ? », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, vol. 133, no. 1, 2017, pp. 113-128.
9-Jacques Le Goff, Histoire et mémoire, Paris, 1988
10- Suzanne Citron, Le Mythe national, Ivry sur Seine, édition actualisée 2008
Remarques :
1-Le Valmy de Jean-Paul Bertaud (1) étudie plus spécifiquement ce mélange pour montrer toute la complexité et le dynamisme des origines des troupes des deux armées ainsi que leur motivation révolutionnaire. Dans l’ensemble, si la structure de l’armée d’Ancien Régime est conservée, il y a un renouvellement des troupes depuis 1789. La fusion des deux armées est encore expérimentale et sera imposée plus tard.
2-Le banquier londonien prêtait (surement contre de l’argent) "son" diamant, ce qui fait qu’on peut effectivement le retrouver sur un portrait de Georges IV (qui a été brièvement l’époux de Caroline de Brunswick).
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Musique du générique originale composée par Julien Théron et remixée par Clément BOTZ / Symphony Blacksmith.
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0:00 Introduction
1:10 Contexte de l’invasion prussienne
2:17 L’invasion prussienne
3:58 La campagne de l’Argonne
8:39 La bataille de Valmy
12:16 Impasse et négociations
14:28 Le repli prussien
15:06 L’étrange victoire
17:51 Légende noire et oubli de Valmy
19:00 Le concept de Mémoire
22:11 La mémoire de Valmy
23:08 L’après-Valmy
27:27 L’affaire du diamant bleu
28:33 Louis-Philippe et Valmy
32:43 Contre-discours républicain
35:01 Nouvel oubli
35:55 La IIIe République et Valmy
41:33 La 1ère Guerre mondiale et Valmy
42:37 Lent déclin
44:09 La 2nde Guerre mondiale et Valmy
45:55 Jusqu’à nos jours
52:15 Conclusion
54:31 Résumé et générique
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Premier épisode d’une série de trois : La Prise des tuileries - 10 août 1792
La journée du 10 août 1792, parfois appelée la deuxième révolution, voit des forces révolutionnaires organisées en corps prendre d’assaut et occuper le palais des Tuileries à Paris. Cet épisode, une forme de bataille d’une presque guerre civile entre des défenseurs de la monarchie et des révolutionnaires acquis aux idéaux républicains, donne lieu à de multiples écritures par leurs contemporains. L’occasion pour nous d’analyser ce qui peut se jouer dans le faire d’interpréter, de décrire voire de réécrire un événements dont il convient de tirer du sens après coup.
La série d’Histony sur la Révolution :
https://www.youtube.com/watch?v=LuOsYczMO1M&list=PLsFVQLtN7crZKK4rO-wpPsAT4wdLLL_2B
L’épisode de podcast sur le même sujet :
https://lerubicon.org/la-prise-des-tuileries-ou-l-aristocratie-de-la-defaite/
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Sources :
1-Clément Weiss, 10 août 1792 La Défaite de la monarchie, Paris, 2023
2-Karine Rance, "Les nobles victimes de la révolution ?" dans Michel Biard (dir), La Révolution française, une histoire toujours vivante, Paris, 2009
3-Marcel Reinhard, 10 août 1792. La chute de la royauté, Paris, 1969
4- Michel Biard, Philippe Bourdin, Hervé Leuwers, Pierre Serna (dir), 1792 Entrer en République, Paris, 2013
5-Catriona Seth, “The ‘dix août’ (10 August 1792) in literary texts” dans Thomas Wynn (dir), Representing violence in France 1760-1820, Oxford, 2013
6-Alain Jacques Tornare, 10 Août 1792. Les Tuileries, l’été tragique des relations franco-suisses, Lausanne, 2012
7-Michel Vovelle, La Chute de la monarchie. 1787-1792 (édition revue et mise à jour), Paris, 1999
8-Jacques Le Goff, Histoire et mémoire, Paris, 1988
9- Suzanne Citron, Le Mythe national, Ivry sur Seine, édition actualisée 2008
10-Bertaud, Jean-Paul. « Chapitre 6 - 10 août 1792 Langlade et Testard détrônent le roi », Un jour, un homme, la Révolution. sous la direction de Bertaud Jean-Paul. Robert Laffont, 1988, pp. 187-236.
Remarques :
Voir commentaire épinglé (j’ai pas la place...)
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Musique du générique originale composée par Julien Théron et remixée par Clément BOTZ / Symphony Blacksmith.
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Les Oubliées de l’Armée : documentaire sur les Fmmes dans le monde militaire du XVIe au XIXe siècle
Une préconception usuelle en ce qui concerne la guerre consiste à considérer cette dernière comme un domaine exclusivement masculin. Mais à y regarder de plus près, cela s’avère complètement faux. En redonnant leur place historique à tout un ensemble de femmes ayant côtoyé et œuvré à faire fonctionner les armées, c’est autant de destins féminins oubliés que nous voulons ici faire redécouvrir. C’est ainsi que se dévoilent des suiveuses, des cantinières, des blanchisseuses, des travesties, des prostituées, en bref des actrices bien impliquées dans la guerre.
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Sources :
Elles ne rentrent pas dans la description... Voir générique de fin avec une bibliographie de ce qui est sorti entre la fin de l’écriture du script et la sortie du documentaire.
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Ce documentaire a été réalisé avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) à travers le programme "Savoirs et Cultures".
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0:00 Introduction
1:02 Générique d’intro
1:27 Cadre du documentaire
2:29 Les femmes comme défense de la cité
6:14 Le commandement et les femmes nobles
11:07 Les suiveuses
21:40 Les travesties
32:45 Les femmes, la Révolution et l’armée
40:36 Les vivandières
46:11 De la Restauration au Second Empire
57:37 Sous la IIIe République
1:04:35 Épilogue et conclusion
1:08:19 Générique de fin
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Remise en ligne du hors série complet d’analyse du traitement des combats de l’époque napoléonienne, dans leur emploi politique, leur représentation technique et leur agencement du récit. Une analyse rapide de la place des combats dans le film de Ridley Scott (Napoléon, 2023) a été ajoutée après le générique.
Comment raconter une bataille ? Comment la montrer dans son entièreté ? En étudiant les films dont le cadre est placé dans l’épopée napoléonienne, période de changements profonds dans l’art de la guerre mais aussi dans la compréhensibilité des batailles, nous allons tenter ici de voir les réponses données à cette question en vertu des moyens alloués. Ainsi, nous noue demanderons pourquoi on racontait ces combats, ce qui revient à poser la question politique du récit. Puis nous verrons l’aspect technique de ce qui est montrer, en analysant comment les troupes apparaissent à l’écran, dans leur habillement, leur mouvement et leurs manœuvres. Enfin, nous regarderons le récit qui est fait des batailles, les points de vue qui sont offerts, pour comprendre ce qui est à l’œuvre dès qu’une histoire prend pour cadre une bataille.
Sources :
-Bataille, Hervé Drévillon
-Napoléon - L’épopée en 1000 films, Hervé Dumont
-Le petit X, de la biographie à l’histoire, Sabina Loriga
-Guerre et cinéma. Logistique de la perception, Paul Virilio
-La Bataille, Patrick Rimbaud
Liste des films dont vous avez vu des extraits (même infimes) :
Austerlitz (Abel Gance, 1960)
Napoléon (Abel Gance, 1927)
Adieu Bonaparte (Youssef Chahine, 1985)
Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975)
Guerre et Paix (BBC, 2016)
Guerre et Paix (Serge Bondartchouk, 1966)
Napoléon (Yves Simoneau, 2002)
Le Colonel Chabert (Yves Angelo, 1994)
The Duellists (Ridley Scott, 1977)
Désirée (Henry Koster, 1954)
Les Fantômes de Goya (Milos Forman, 2006)
Kolberg (Veit Harlan, 1945)
Kutuzov (Vladimir Petrov, 1943)
Les Lignes de Wellington (Valéria Sarmiento, 2012)
The Patriot (Roland Emmerich, 2000)
Le Jeune Monsieur Pitt (Carol Reed, 1942)
Pan Tadeusz, quand Napoleon traversait le Niemen (Andrzej Wajda, 2000)
Sharpe (1993-2008)
Guerre et Paix (King Vidor, 1956)
Waterloo (Karl Grune, 1929)
Waterloo (Serge Bondartchouk, 1970)
Guerre et Amour (Woody Allen, 1975)
Liste des musiques de fond :
Sonate en A Majeur, Franz Schubert
BO de Guerre et Paix (Bondartchouk), La valse de la séparation
BO de Guerre et Paix (Vidor), Moment musical, Andrei et Natasha, la chasse
Alexandre Nevski, Bataille sur la glace, Sergueï Prokofiev
Marche Militaire, Franz Schubert
Chi Mai, Ennio Morricone
Marches Napoléoniennes, Tambours (ici : • Marches Napoléoniennes Tambours )
Ouverture 1812, Piotr Illitch Tchaïkovski
Marche Slave, Piotr Illitch Tchaïkovski
Peer Gynt - La Chanson de Solveig, Edvard Grieg
Tableaux d’une exposition - Bydlo, Modeste Moussorgski
Remarques :
-Il y a une quantité phénoménale de films que nous aurions pu montrer. Pour plus de facilité, il a donc été décidé de faire des impasses, soit parce que trop nul, trop illisible ou trop difficile à trouver dans la bonne qualité. Mais il y a des perles (dans les deux sens).
-Vous verrez dans les extraits pas mal de figurants qui font n’importe quoi. Je vous laisse vous amuser mais dans l’ensemble, on a : un soldat qui a du ma à marcher au pas, un soldat qui marche tout seul, un soldat qui meure et se relève immédiatement, un tambour-major qui tombe, un tambour qui meurt en s’acharnant sur ton instrument, et j’en passe.
-Vous vous doutez bien qu’il est impossible de tout dire en 40 minutes. Bien des idées, des détails, des erreurs, etc, ne sont pas développées ici. Le but était d’avoir un ensemble cohérent.
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Musique du générique originale composée par Julien Théron et remixée par Clément BOTZ / Symphony Blacksmith.
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0:00 Introduction
3:34 Cinéma, Guerre et Politique
11:48 Marcher, Charger, Tirer
24:50 La Bataille, le Général et l’Homme
30:28 Conclusion
36:41 Générique (de 2019)
37:23 Retour sur le film de Ridley Scott
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Remise en ligne du hors série complet d’analyse du traitement des combats de l’époque napoléonienne, dans leur emploi politique, leur représentation technique et leur agencement du récit. Une analyse rapide de la place des combats dans le film de Ridley Scott (Napoléon, 2023) a été ajoutée après le générique.
Comment raconter une bataille ? Comment la montrer dans son entièreté ? En étudiant les films dont le cadre est placé dans l’épopée napoléonienne, période de changements profonds dans l’art de la guerre mais aussi dans la compréhensibilité des batailles, nous allons tenter ici de voir les réponses données à cette question en vertu des moyens alloués. Ainsi, nous noue demanderons pourquoi on racontait ces combats, ce qui revient à poser la question politique du récit. Puis nous verrons l’aspect technique de ce qui est montrer, en analysant comment les troupes apparaissent à l’écran, dans leur habillement, leur mouvement et leurs manœuvres. Enfin, nous regarderons le récit qui est fait des batailles, les points de vue qui sont offerts, pour comprendre ce qui est à l’œuvre dès qu’une histoire prend pour cadre une bataille.
Sources :
-Bataille, Hervé Drévillon
-Napoléon - L’épopée en 1000 films, Hervé Dumont
-Le petit X, de la biographie à l’histoire, Sabina Loriga
-Guerre et cinéma. Logistique de la perception, Paul Virilio
-La Bataille, Patrick Rimbaud
Liste des films dont vous avez vu des extraits (même infimes) :
Austerlitz (Abel Gance, 1960)
Napoléon (Abel Gance, 1927)
Adieu Bonaparte (Youssef Chahine, 1985)
Barry Lyndon (Stanley Kubrick, 1975)
Guerre et Paix (BBC, 2016)
Guerre et Paix (Serge Bondartchouk, 1966)
Napoléon (Yves Simoneau, 2002)
Le Colonel Chabert (Yves Angelo, 1994)
The Duellists (Ridley Scott, 1977)
Désirée (Henry Koster, 1954)
Les Fantômes de Goya (Milos Forman, 2006)
Kolberg (Veit Harlan, 1945)
Kutuzov (Vladimir Petrov, 1943)
Les Lignes de Wellington (Valéria Sarmiento, 2012)
The Patriot (Roland Emmerich, 2000)
Le Jeune Monsieur Pitt (Carol Reed, 1942)
Pan Tadeusz, quand Napoleon traversait le Niemen (Andrzej Wajda, 2000)
Sharpe (1993-2008)
Guerre et Paix (King Vidor, 1956)
Waterloo (Karl Grune, 1929)
Waterloo (Serge Bondartchouk, 1970)
Guerre et Amour (Woody Allen, 1975)
Liste des musiques de fond :
Sonate en A Majeur, Franz Schubert
BO de Guerre et Paix (Bondartchouk), La valse de la séparation
BO de Guerre et Paix (Vidor), Moment musical, Andrei et Natasha, la chasse
Alexandre Nevski, Bataille sur la glace, Sergueï Prokofiev
Marche Militaire, Franz Schubert
Chi Mai, Ennio Morricone
Marches Napoléoniennes, Tambours (ici : • Marches Napoléoniennes Tambours )
Ouverture 1812, Piotr Illitch Tchaïkovski
Marche Slave, Piotr Illitch Tchaïkovski
Peer Gynt - La Chanson de Solveig, Edvard Grieg
Tableaux d’une exposition - Bydlo, Modeste Moussorgski
Remarques :
-Il y a une quantité phénoménale de films que nous aurions pu montrer. Pour plus de facilité, il a donc été décidé de faire des impasses, soit parce que trop nul, trop illisible ou trop difficile à trouver dans la bonne qualité. Mais il y a des perles (dans les deux sens).
-Vous verrez dans les extraits pas mal de figurants qui font n’importe quoi. Je vous laisse vous amuser mais dans l’ensemble, on a : un soldat qui a du ma à marcher au pas, un soldat qui marche tout seul, un soldat qui meure et se relève immédiatement, un tambour-major qui tombe, un tambour qui meurt en s’acharnant sur ton instrument, et j’en passe.
-Vous vous doutez bien qu’il est impossible de tout dire en 40 minutes. Bien des idées, des détails, des erreurs, etc, ne sont pas développées ici. Le but était d’avoir un ensemble cohérent.
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3:34 Cinéma, Guerre et Politique
11:48 Marcher, Charger, Tirer
24:50 La Bataille, le Général et l’Homme
30:28 Conclusion
36:41 Générique (de 2019)
37:23 Retour sur le film de Ridley Scott
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Cinquième épisode d’une série de cinq : la bataille d’Amiens (1918)
Après l’échec des offensives du Printemps, les Allemands perdent l’initiative. C’est au tour des Alliés d’enchaîner les attaques, réduisant petit à petit les saillants adverses. C’est l’objet de la bataille d’Amiens qui cherche à sanctuariser ce nœud ferroviaire stratégique. Par un emploi simultané de l’artillerie, de l’aviation, des chars et de l’infanterie, les Alliés obtiennent des résultats impressionnants. Cette bataille nous permet donc de faire la synthèse de la série sur les matériels complexe en illustrant le concept d’interarmes.
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Sources :
1-François Cochet et Rémy Porte, Histoire de l’armée française 1914-1918, Paris, 2017
2-Hervé Drévillon et Olivier Wieviorka (dir), Histoire militaire de la France. II De 1870 à nos jours, Paris, 2018
3-Charles Messenger, The day we won the war. Turning point at Amiens, 8 August 1918, Londres, 2008
4-Sanders Marble, King of Battle: Artillery in World War I, Boston, 2016
5-Roger Chickering, Stig Förster, Great War, Total War Combat and Mobilization on the Western Front, 1914-1918, Washington D.C, 2006
6-Michel Goya, L’Invention de la guerre moderne - Du pantalon rouge au char d’assaut (1871 - 1918), Paris, 2019
7-de Lespinois, Jérôme. « Les transformations de la guerre aérienne », Stratégique, vol. 102, no. 1, 2013, pp. 347-367.
8-Goya, Michel. « L’armée française et la révolution militaire de la Première Guerre mondiale », Politique étrangère, vol. , no. 1, 2014, pp. 87-99.
9-Christian Stachelbeck, “« Autrefois à la guerre, tout était simple. » La modernisation du combat interarmes à partir de l’exemple d’une division d’infanterie allemande sur le front de l’Ouest entre 1916 et 1918”, Revue historique des armées, 256 | 2009, 14-31.
10-Henri Ortholan, la guerre des chars, Paris, 2007
11-Lee Kennett, la première guerre aérienne 1914-1918, Paris, 2005
12-Arnaud Hédin, « Les liaisons entre le sol et l’avion durant la Première Guerre mondiale : naissance et évolution », e-Phaïstos [En ligne], VIII-2 | 2020
13-Jay Winter, The Cambridge History of the First World War Global War, Cambridge, 2014
14-Elizabeth Greenhalgh, The French Army and the First World War, Cambridge, 2014
15-Alister McCluskey, Amiens 1918 - The Black Day of the German Army, New York, 2008
Remarques :
1- La notion de triple Entente fait référence à l’alliance entre la France, la Russie et la Grande-Bretagne. Ceci ne tient plus après la sortie de la Russie du conflit et avec l’élargissement du conflit à d’autres pays comme la Belgique ou les États-Unis. Bien que cela crée pour moi une confusion avec la Triple Alliance, le camp de la France est bien nommé par la suite le camp des Alliés, tandis que celui de l’Allemagne est nommé le camp des états centraux. Nous reprendrons cette dénomination.
2- Avec la montée en puissance des bataillons de chars légers de plus en plus nombreux et disponibles, cette remarque devient de moins en moins vrai sur la fin du conflit avec des manœuvres et une infanterie plus centrées sur les chars. Le 11 novembre 1918, ce n’est pas encore totalement abouti.
-La carte de la bataille d’Amiens est légèrement déformée, allongeant l’axe Est-Ouest par rapport à l’axe Nord-Sud, pour faire rentrer le champ de bataille dans le plan.
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0:00 Introduction
1:13 Cadre de l’épisode
2:00 Contexte de la bataille
3:14 Déploiement, plan et moyens
7:05 La Bataille d’Amiens
10:55 Conséquences
12:08 Étude de l’attaque de Fresnoy-en-Chaussée
14:02 Des chars, des avions, des canons
15:35 L’interarmes
17:10 Simultanéité et séquence
20:18 Interopérabilité
21:13 De la communication
26:16 Créer la coopération entre les armes
29:25 Agréger des forces interarmes
31:06 Ne pas voir l’interarmes partout
32:02 Environnement interarmes à Amiens
33:02 La synthèse interarmes
34:28 La domination matérielle des Alliés
35:13 Conclusion
37:37 Générique
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Quatrième épisode d’un série de cinq : la bataille du Matz (1918)
Libérés du front russe à partir de décembre 1917, les Allemands montent une série d’opérations offensives sur le front Ouest début 1918. De succès tactique en succès tactique, ils avancent sans obtenir de résultat stratégique décisif. En face, on s’adapte et la bataille du Matz est la première où les Français montent une contre-offensive rapide et efficace enrayant l’effort adverse. Parmi les facteurs ayant permis une telle adaptation, il nous faut parler de l’évolution de l’infanterie. Car de 1914 à 1918, elle a profondément changé au point d’en devenir méconnaissable...et d’impliquer des enjeux techniques, matériel et organisationnels nouveaux aux côtés d’une figure du soldat faite de spécialisation, d’encadrement affiné et de motorisation.
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Sources :
1-François Cochet et Rémy Porte, Histoire de l’armée française 1914-1918, Paris, 2017
2-Hervé Drévillon et Olivier Wieviorka (dir), Histoire militaire de la France. II De 1870 à nos jours, Paris, 2018
3-Roger Chickering, Stig Förster, Great War, Total War Combat and Mobilization on the Western Front, 1914-1918, Washington D.C, 2006
4-Michel Goya, L’Invention de la guerre moderne - Du pantalon rouge au char d’assaut (1871 - 1918), Paris, 2019
5-François Cochet, La Grande Guerre - fin d’un monde, début d’un siècle, Paris, 2014
6-David T. Zabecki, The German 1918 Offensives A Case Study in The Operational Level of War, New York, 2006
7-Elizabeth Greenhalgh, Cambridge The French Army and the First World War, Cambridge, 2014
8-Holger H. Herwig, The First World War. Germany and Austria-Hungary 1914-1918, Londres, 2014
9-Robin Prior et Trevor Wilson, The First World War (History of Warfare), Londres, 1999
10-Peter Hart, The Great War A Combat History of the First World War, Oxford, 2013
11-Goya, Michel. « L’armée française et la révolution militaire de la Première Guerre mondiale », Politique étrangère, vol. , no. 1, 2014, pp. 87-99.
12-Henri Ortholan, la guerre des chars, Paris, 2007.
Remarque :
-La notion de triple Entente fait référence à l’alliance entre la France, la Russie et la Grande-Bretagne. Ceci ne tient plus après la sortie de la Russie du conflit et avec l’élargissement du conflit à d’autres pays comme la Belgique ou les États-Unis. Bien que cela crée pour moi une confusion avec la Triple Alliance, le camp de la France est bien nommé par la suite le camp des Alliés, tandis que celui de l’Allemagne est nommé le camp des états centraux. Nous reprendrons cette dénomination.
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Musique du générique originale composée par Julien Théron et remixée par Clément BOTZ / Symphony Blacksmith.
Logo dessiné par Camille Sanchez.
0:00 Introduction
01:09 Cadre de l’épisode
02:30 A l’Est, trop de nouveau
04:30 Les offensives du Printemps
07:44 Objectif de l’opération Gneisenau
10:41 La bataille du Matz
14:34 Conséquences
15:45 De la division à l’escouade
17:44 La division d’infanterie en 1918
18:57 Nouvelle puissance de la compagnie
20:50 Une infanterie spécialisée
22:51 Implications matérielles
23:54 La fin de l’homme-fusil
26:51 La technologie de la section
28:45 Triple amélioration de l’infanterie
29:50 Intégration du camion
31:24 Camion et mobilité opérationnelle
34:46 Conclusion
36:55 Générique
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Troisième épisode d’un série de cinq : les chars à la Malmaison (1917)
Loin d’être une révolution, les chars sont une arme nouvelle qui peine à trouver sa place sur le champ de bataille. La bataille de la Malmaison arrive ainsi après plusieurs échecs importants dans l’utilisation de ces nouveaux véhicules. Leur réussite dépend alors bien plus d’une prise en compte en amont des conditions de leur utilisation, de leurs forces et de leurs faiblesses, ce qui ne va pas sans débat théorique. Cette bataille nous permet donc d’analyser le développement de ce qu’on appellerait aujourd’hui la première doctrine d’emploi cohérente des chars dans l’armée française.
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Sources :
1-François Cochet et Rémy Porte, Histoire de l’armée française 1914-1918, Paris, 2017
2-Hervé Drévillon et Olivier Wieviorka (dir), Histoire militaire de la France. II De 1870 à nos jours, Paris, 2018
3-Tim Gale, The French Army’s Tank Force and Armoured Warfare in the Great War, Bingdon, 2016
4-Michel Goya, L’Invention de la guerre moderne - Du pantalon rouge au char d’assaut (1871 - 1918), Paris, 2019
5-François Cochet, La Grande Guerre - fin d’un monde, début d’un siècle, Paris, 2014
6-Guy Hartcup, The War of invention. scientific development, 1914-18, Londres, 1988
7-Henri Ortholan, La Guerre des chars, paris, 2007
Remarques :
1-Ce n’est pas le sujet de l’épisode mais des méthodes de tirs d’artillerie ont été développées notamment celle du feu roulant. Toutes ces évolutions de capacité tactique de l’artillerie mériteraient leur épisode mais il faut nous limiter ici.
2-Cette remarque n’est valable que pour la Malmaison. Si les chars ne convainquent par les Allemands pour de nombreuses raisons, ils se dotent tout de même de certaines mesures antichars sur l’ensemble du front au court de l’année 1917 comme des canons sous casemates. A la Malmaison, ils sont surtout encore trop confiant par rapport à cette position.
3-Le débat est en tout cas lancé dans l’armée française. Si l’argument des quantités de munitions nécessaires a un certain impact, il faut souligner qu’il reste un peu court. Il lui manque surtout une articulation stratégique globale viable, notamment dans la recherche de l’effondrement de l’adversaire. Le débat est loin de se résumer aux arguments présentés ici.
4-Le récit de cet épisode, centré sur les chars, les mets évidemment trop en lumière. La Malmaison n’est pas leur victoire. Elle est beaucoup plus celle de l’artillerie et de la réussite de la concentration des tubes par la RGAL. Dans l’ensemble, elle est également la marque d’une meilleure planification et d’une coordination bien assurée avec une infanterie de plus en lus performante.
5-On pourrait aussi compter le projet Levasseur en 1903 de canon automoteur mais c’est tendancieux. Ceci étant, l’influence de son dessin sur le Saint-Chamond n’est pas forcément négligeable. Je n’ai pas creusé.
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