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Quand les élus locaux font dans le surréalisme… Quatre années déjà que Reflets s’inquiète de la pollution chronique de la plage d’Aytré. Mais ici on préfère parler de contamination ponctuelle et d’interdiction passagère de baignade. Alors bon bain à tous. État des lieux en cette mi-saison estivale 2024. Aytré : la trahison des images et le surréalisme du discours. - © Reflets Comment avouer à des milliers touristes, envie de soleil en tête et carte bleue en poche, que ceci n’est plus une plage mais une zone contaminée? On y relève la présence massive et hors normes d’Escherichia coli et d’entérocoques intestinaux depuis 2013, raison pour laquelle la baignade fut officiellement interdite en 2018. E. coli, rappelez-vous, il s’agit de cette bactérie potentiellement mortelle qui fait la Une de tous les médias lorsqu’elle infecte une pizza surgelée mais que les bébés nageurs Aytrésiens peuvent boire sans incidence à la source d’eau de mer… A qui souhaite l'entendre... Au cas où ce dossier vous intéresserait un peu, voire beaucoup, vous retrouverez ici nos précédentes enquêtes pour mieux cerner les problématiques autour de la plage d’Aytré. ( 1 , 2 , 3 , 4 ) Cet article a été adressé à la municipalité d’Aytré (Mr le maire et son responsable de l’environnement), à l'ensemble des élus des 28 communes de la communauté d’agglomération, à la cellule communication de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et au directeur départemental de Charente-Maritime, aux scientifiques et autres acteurs ou associations traitant de la mer et des océans, ainsi qu'à plus de 100 professionnels de la presse et des médias (rédactions locales, journalistes, correspondants), Tous auront ainsi loisir de nous faire part (ou non), de leur avis par retour de mail. De l’intérêt collectif porté sur ce débat naîtront peut-être des solutions pratiques et originales pour faire...
Des produits de marquage odorants contre les manifestants Si l’usage de grenades, balles de défense et autres canons à eau est à présent bien connu des manifestants français, d’autres dispositifs sont expérimentés pour dissuader toujours un peu plus la population de protester dans l’espace public. C’est le cas avec la société Anatox qui propose aux forces de l’ordre des innovations d’identification ou de dissuasion olfactives. Une société spécialisée dans les produits qui puent - Copie d'écran du site Web du site Web d'Anatox Répugner et marquer. Deux mots qui pourraient décrire une partie de l’activité de la société Anatox, présente dans la catégorie « gestion des foules » du programme général de sécurité des grands événements et des Jeux olympiques 2024. Située sur l’avenue des Champs-Élysées, cette société française est présidée par Dominique Mercier, également dirigeant de Bow Medical — connue pour proposer des logiciels de gestion aux anesthésistes, avec un chiffre d’affaires de 9 millions d’euros en 2022 réalisé avec moins de 100 salariés. L’entrepreneur est également à la tête de A2A ingénierie, créée il y a 25 ans et spécialisée dans la gestion du risque sanitaire des bâtiments, qui dispose d’un laboratoire de recherche et propose une palette de services pour notamment contrôler les risques de pollution chimique dans le secteur de la construction. Une expertise qui a permis à Dominique Mercier de diversifier ses investissements en créant Anatox en 2018, qui se présente comme un « Laboratoire d’ingénierie & d’intégration de solutions innovantes dans le domaine de l’environnement, la sûreté, la sécurité et la santé ». Très discrète sur les réseaux sociaux, seule une page Linkedin indique que l’entreprise se compose de moins de 10 salariés — notons qu’aucun d’entre eux n’a jugé utile de mentionner son appartenance à Anatox sur le réseau social —, et son site Web est à peine plus fourni. Toutes sortes de clients... On y découvre que la société propose ses services à Chanel, Nexity,...
Zic semble avoir échappé au coup de filet contre le Terrorgram français La brutalité sémantique et idéologique de « Panzer » n’est que la pointe de l’iceberg d’un réseau de radicalisation néonazie en pleine expansion. L'administrateur de la Division Aryenne Française s'appuyait par exemple sur ZIC, co-administrateur de la Division Aryenne Française et créateur du canal Privacy & OPSec. Ce dernier donnait des consignes aux militants sur la manière de protéger leur anonymat lorsqu'ils propageaient de la haine, incitaient à la radicalisation et aux actions violentes. ZIC et Panzer, les deux administrateurs du canal Telegram Division Aryenne Française - © Reflets Accusé de diffusion de « procédés permettant la fabrication d’engin de destruction », « menace de mort en raison de l’origine, la race, l’ethnie, la nation ou la religion » et « provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre un crime ou délit », Théo M., surnommé Panzer, interpellé mercredi dernier 17 juillet en Alsace, est désormais en prison. Le Tribunal de Paris l’a condamné à deux ans de prison ferme avec mandat de dépôt. Panzer a été jugé dans la foulée de sa garde à vue en comparution immédiate. Selon Le Parisien, en mai dernier, Théo aurait appelé à commettre des violences envers Minima Gesté, queer qui a porté la flamme olympique à Paris. Dans le dossier de la Sous-Direction Anti-terroriste (SDAT), d'autres faits lui sont aussi imputés : appels aux ratonnades, diffusion de messages haineux, menaces, projets terroristes, etc. Dans un des derniers messages postés sur Telegram, celui qui s’est lui-même qualifié de néonazi devant le tribunal, parlait de la création d’une nouvelle division dénommée Mercure, où il se vante de son intention d'apprendre à « fabriquer des engins explosifs, comme des bombes artisanales, chez soi » aux membres de la DAF. « Vous êtes prêts à prendre les armes ? Alors rejoignez-nous ». Théo boucle le message avec un « La Victoire ou la Mort ». Captures d'écran d’un message de Théo M. (Panzer), 13 julliet 2024. - Reflets Pendant sa garde à vue, rapporte Le Monde, Théo n’a pas caché son...
Ça aurait pu être pire La presse a ressorti tous les superlatifs pour l’occasion : « la plus grande panne informatique de l’histoire », le « bug de l’an 2024 », mais aussi les plus grands spécialistes du numérique comme Michel Chevalet sur CNEWS pour analyser le plantage. Pendant ce temps-là ceux qui savent travaillent à réparer le résultat d’une très belle boulette. Référence de vieux au film "Hackers" Dès jeudi, un peu partout dans le monde, des milliers de machines tournant avec Windows ont planté, affichant un «écran bleu de la mort». Panique générale: des aéroports ont été paralysés, des hôpitaux, des entreprises, des trains? Mais que diable s’est-il passé? Si la panne est très spectaculaire, elle n’est pas dramatique puisque le problème peut être réparé (avec du temps et des humains). Elle donne toutefois à réfléchir. Le manque d’hétérogénéité et l’implantation massive d’une solution informatique (ici, Falcon de Crowdstrike) laisse penser que si un groupe de ransomware parvenait à exploiter une faille sur ce type de solution, l’histoire serait bien plus grave. Mais revenons à la panne. Oublions le problème de Microsoft sur Azure qui a posé des soucis aux utilisateurs de la suite Office (Microsoft 365). Les emmerdes volent en escadrille, dit-on. Le plantage des machines utilisant Windows est extérieur à Microsoft. Il vient d’une mise à jour d’une solution de sécurité (Falcon) de la société Crowdstrike. A grand renfort de mots clé bullshit marketing, Crowdstrike vend une solution qui permet de défendre une organisation en scrutant les machines du réseau et leur comportement plutôt qu’en se concentrant sur la porte d’entrée avec un firewall, même «intelligent». C’est cette mise à jour qui a provoqué un «blocage» des machines sous Windows bénéficiant de cette protection par Crowdstrike. Elles ne parviennent plus à redémarrer et il faut du temps et de l’énergie, sur...
C'est reparti, les clowns tristes se surpassent Cela avait commencé joliment avec des « Ne nous trahissez pas » lancés par le peuple de gauche aux politiques qui avaient fait mine de s'unir. Et puis l'élection est passée par là et puis la promesse des ors de la république a repris le dessus. On continue de marcher vers la fin du vivre ensemble et de la Démocratie. En chantant. 20ème Festival international du cirque des Mureaux - Nicolas DUPREY/ CD 78 - CC BY-NC-ND 2.0 Neuf millions cent quarante-cinq mille personnes étaient considérées comme pauvres en France en 2022 par l'INSEE et vivaient avec moins de 1.216 euros par mois. Faut-il chercher dans ce chiffre l'explication de l'effet aimant qu'exerce le Rassemblement national depuis quelques années, attirant à chaque élection plus d'électeurs ? Être pauvre est déjà une grande violence. Mais être pauvre dans un système où l'on peut suivre sur Instagram les délires de gens qui n’auront pas assez de 100 vies pour dépenser le début de leur fortune, c'est un cocktail explosif. Surtout quand les politiques élus ne font rien pour changer la situation et que les plus riches regardent les autres s’enfoncer chaque jour un peu plus dans la mélasse de cette société inégalitaire, violente, qui exclue plus qu’elle n’inclue. Bref, une société qui a perdu le nord. Ce nord, c'est le « vivre ensemble ». Normalement, chacun fait des concessions, accepte de limiter ses droits dans le cadre d'un contrat social. Je ne tue pas, je ne vole pas, je respecte tous les autres comme s'ils étaient moi-même, en échange de quoi, le groupe, la société, régie par ce contrat social, m'apporte la capacité de m'instruire, de me soigner, la sécurité... Pour « faire société », il faut que tout le monde trouve son avantage à faire partie du groupe. Plus le temps avance, plus la société est fracturée, polarisée. Il faut bien se rendre à l'évidence, si...
Dix ans de grandes opérations et d'évolution des stratégies de lutte contre le cyber-crime Les simulations de cyber-attaques mettent en jeu deux équipes : la rouge jouant les hackers et la bleue en charge de la défense du réseau. Mais dans la réalité, les rôles ne sont pas aussi figés. Parfois les bleus montrent les dents et se mettent à hacker les hackers. Défacement du site hébergeant les fuites de données de Lockbit par le FBI. Vannes à l'appui. Les autorités des pays victimes ont d'abord été dépassées par cette cyber-criminalité transnationale, élusive et en constante adaptation. Et puis, enquête après enquête, les forces de l'ordre ont suivi des pistes numériques et commencé à constituer des dossiers. Que voulez-vous, même les cyber-criminels font parfois des erreurs. Mais de signalements à Interpol en crises diplomatiques, les forces bleues ont dû se rendre à l'évidence, les autorités russes ne comptaient pas lever une seule griffe contre le cybercrime. Et elles ont dû se résoudre à passer à d'autres méthodes. Autour des années 2010, les grands botnets apparaissent : des réseaux de machines infectées, véritables zombies aux ordres du clavier de leur maître. Ils se propagent par le spam, les machines compromises émettant des courriers re-diffusant la souche virale. Ils sont utilisés pour des attaques de déni de service, l'anonymisation, le minage de bitcoin. Les premières tentatives de contre-attaque sont d'abord opportunistes et locales. Mais l'étendue du phénomène pousse les défenseurs à unir leurs efforts. En Europe, le « European Cybercrime Center » est créé en 2013, sous l'égide d'Europol. Depuis cette époque, les forces de police de différents États, rejointes par le complexe cybersécuritaire, n'ont eu de cesse d'approfondir leur collaboration. Les premières attaques des zombies Le premier grand botnet, prénommé Zeus et créé par Evgeniy Bogachev, est...
Elle consumera tout, ses ennemis, les tièdes et finalement ses amis Il n'est plus l'heure de refuser de voter untel ou unetelle sous prétexte qu'ils ne seraient pas démocratiquement purs. Partout, tout le temps, il faut barrer la route au Rassemblement national. Car c'est le parti de la haine et la haine consume tout. Y compris ceux qui auront hésité à faire barrage. Viva Bertaga (Les Bérus) - À réécouter, leur chanson "Porcherie" L'extrême-droite n'est pas un courant politique comme un autre. On peut dépenser des centaines de millions comme l'a fait le groupe Bolloré pour le « dédiaboliser », il restera toujours le camp de la haine. Celui de la destruction. C'est un constat historique. Partout où elle s'est hissée au pouvoir, l'extrême-droite a charrié son cortège de torturés, de morts, d'opprimés. En Allemagne nazie bien sûr. Mais pas uniquement. La France de Vichy, le Chili de Pinochet, l'Italie de Mussolini, l'Espagne de Franco, le Portugal de Salazar, l'Afrique du Sud de l'apartheid, la dictature militaire au Brésil, en Argentine, au Paraguay, en Grèce... Toujours du mauvais côté de l'Histoire, elle détruira tout ce qu'elle exècre : la gauche, la République, les minorités. Mais très vite, faute d'opposants, d'ennemis sur lesquels orienter la haine populiste, l'extrême-droite désignera ceux qui avaient, par lâcheté, accepté de collaborer avec elle. Et enfin, quand il n'y aura plus personne à haïr, elle se tournera contre ses propres soutiens. C'est ce qu'elle a toujours fait. Elle accusera tout le monde de tous les maux dont elles est en fait, elle, parée. Tout en se présentant comme immaculée. Nous sommes à trois jours du vote qui décidera, ou pas, de porter à Matignon un premier ministre issu de ce camp. Déjà partout montent des cris de haine et se multiplient les violences dans la rue, dans le quotidien....
Enquête au coeur du Terrorgram français Reflets a plongé dans les boucles Telegram gérées par ces groupes : racisme total, menaces de mort envers les « migrants », les « bougnoules », les personnes LGBT, appels à la guerre civile, vente d’armes et actions violentes... Dans ces groupes Telegram, les néonazis sont en roue libre - © Reflets Les résultats des récentes élections européennes ont été un électrochoc pour la société française. L'extrême droite parlementaire, dont la dédiabolisation est un succès indiscutable, impose dans le débat public un discours idéologique de « guerre culturelle », rhétorique longtemps confinée dans les groupuscules d'extrême droite radicale. Conséquemment, les néonazis et autres groupes nationalistes radicaux passent à une vitesse supérieure. Reflets a plongé dans les boucles Telegram gérées par ces groupes et qui constituent une base arrière électorale et de propagande idéologique pour le RN et Reconquête. Les fachos voient dans les élections législatives anticipées la pierre angulaire d’un régime totalitaire qu’ils attendent depuis des décennies. Le Rassemblement National (RN), autrefois marginalisé, a réussi à s'imposer comme une force politique majeure, en grande partie grâce à une stratégie de dédiabolisation habilement orchestrée avec la complicité d'une partie du système médiatique. Depuis son rebranding sous la houlette de Marine Le Pen, le RN a tenté de se distancier de son passé sulfureux, marqué par des propos ouvertement racistes et antisémites. La rhétorique a changé, les discours se sont fait plus policés, et les thèmes abordés ont été réorientés vers des préoccupations plus mainstream, comme la sécurité et le pouvoir d'achat. Cette stratégie de normalisation a porté ses fruits : aux élections européennes, le RN a raflé une part...
Nous centralisons les dérapages des candidats d'extrême-droite Le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie, le sexisme, sont largement partagés à l'extrême-droite. Contrairement à une idée désormais bien ancrée dans la population et dans certaines rédactions, le RN n'a pas changé. Il ne s'est pas normalisé. Comment tenir compte de toutes les sorties de route des candidats. d'extrême-droite ? En créant un mini-site. C'est le but de Airdehaine.fr Comme un air de haine, un mini-site pour les recenser tous et toutes... Il y a une inversion du réel assez intrigante : l'extrême-droite serait devenue un rempart contre l'antisémitisme alors que la gauche, elle, serait devenue quelque chose de proche des disciples d'Hitler. S'il y a probablement des antisémites, des racistes dans tout le spectre politique, il faut avoir un manque de culture politique crasse ou être de très mauvaise foi pour ne pas convenir que l'extrême-droite accueille en masse ce qui se fait de pire dans ce domaine. Il y a comme un air de haine qui plane sur le pays et qui empire depuis les élections européennes. L’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et le bon résultat du Rassemblement national aux européennes a libéré la parole. Et curieusement, une très grande partie de la presse mainstream (notamment la télé) a fait sienne l’idée que les racistes, les antisémites, bref, les gens dangereux, seraient à chercher du côté de LFI et non pas du côté de l’extrême-droite. Par association d’idées, il vaudrait mieux voter pour le RN que pour le Nouveau front populaire qui intègre en son sein (entre autres) le parti LFI. On aura même vu Serge Klarsfeld, célèbre chasseur de nazis laisser entendre qu’il préfèrerait voter RN que LFI. L'expression « « Plutôt Hitler que Blum » » (et donc que le Front Populaire) popularisée par les tenants du régime de Vichy semble reprendre du service au sein des commentateurs politiques (journalistes ou pas). Pourtant, le parti de...
Dessous Choc #19 Dans un livre enquête récemment publié aux éditions Marchialy ( Circulez. La ville sous surveillance) Thomas Jusquiame, lève le voile sur le milieu opaque de la sécurité, en particulier à travers les dispositifs de vidéosurveillance déployés dans nos villes. De plus en plus de municipalités ont cédé aux sirènes de la vidéosurveillance et plus encore de sa petite sœur utilisant l’intelligence artificielle : la VSA, la vidéosurveillance algorithmique. Les entreprises qui proposent ce genre de solutions mettent en avant les mérites de la ville connectée et tous ses bénéfices pour les citoyens. Mais sous couvert de smart cities, c’est en réalité la sécurité qui intéresse les élus et qui motive la généralisation de ces dispositifs de contrôle. Le journaliste Thomas Jusquiame(également auteur sur Reflets) l’a constaté en se faisant embaucher dans une entreprise qui équipe les municipalités de ces logiciels de surveillance. Les questions de libertés et d’utilisation des données des citoyens ne sont pas vraiment abordées mais plutôt carrément ignorées. Plus encore, l’argument est littéralement renversé par les défenseurs de ces systèmes. La vidéosurveillance ne serait pas une menace mais bien plutôt la condition de la liberté de se déplacer et d’aller et venir en toute sécurité. À quelques semaines des JO, événement d’ampleur où les moyens de contrôle, en particulier de VSA vont fonctionner à plein régime, Thomas Jusquiame nous incite à prendre conscience de cette sécurisation urbaine sans cesse renforcée et de ses conséquences. Il ne s’agit pas, certes, de nier les risques notamment terroristes mais ceux-ci ne doivent pas nous dispenser de nous poser les vraies questions, en particulier celle qui est le fil-rouge de cette enquête : à quel point ces dispositifs de surveillance, servent-ils les citoyens que nous sommes ? L’enjeu n’est rien de moins que démocratique.

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