Et si la Guadeloupe avait arraché son indépendance 100 ans avant l’abolition de l’esclavage ?
Lors d’une révolte discrète, étouffée dans les bois, mais qui aurait pu tout changer. Aujourd’hui on parle de la révolte avortée de 1736.
Dans la nuit du 13 au 14 décembre 1736, la rumeur enfle : une insurrection de marrons serait en marche. À Bouillante, Pointe-Noire, Deshaies… les milices s’arment, les habitants paniquent. L’ordre colonial craint une attaque massive.
Quelques jours plus tôt, le 9 décembre, un esclavagisé nommé André est arrêté à Pointe-Noire. Il aurait dit à deux blancs qui arrêtaient un marron :
« Vous tenez celui-ci, mais vous ne tenez pas les autres. Ils vont tous vous fouetter. »
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Réalisation et écriture : Yvana Aletas
Montage : Mathilda Salwa
Couverture : Clément MR
Production : Hors Manies Harmonies
00:00 Introduction
00:13 La rumeur
00:54 Le marronnage
02:09 Le plan
03:22 La répression
04:57 Conclusion
Que s’est-il passé les 26 et 27 mai 1967 en Guadeloupe ? Ces dates sont quasiment inconnue en France métropolitaine. On se souvient seulement des révoltes étudiantes de mai 68. Et pourtant, 1 an avant, les ouvriers Guadeloupéens qui manifestaient contre la vie chère et les mauvaises conditions de travail s’étaient fait massacrés par la police française. On parle de 150 à 200 morts alors que officiellement la Guadeloupe était un département français comme les autres.
C’est terrible, quand on voit les manifs actuelles contre la vie chère on dirait que l’histoire se répète. Alors pour casser la boucle, essayons de comprendre ce qui s’est passé.
SOURCES :
- Radio Telescopie: Mai 67, 50 ans plus tard
https://youtu.be/UdjF6HhdKnY?si=eSMdz4qVrrx4ZeNn
- Mai 67 en Guadeloupe : une révolte étouffée ? Ce que l’Histoire ne dit pas
https://youtu.be/OqQA2bxvn6Q?si=PQRjgKltAe8Of3Uh
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Invité.e.s
Raymond Gama - Historien
Samora Curier - Créateur de contenu @lemwakast
Réalisation et écriture : Seumboy Vrainom :€
Montage : Nora
Couverture : Clément MR
Production : Hors Manies Harmonies
00:00 Introduction
01:37 Le Contexte
05:15 Le début des émeutes
09:13 Les premiers morts
19:44 L’enterrement de Jacques Nestor
22:07 Le bilan des victimes
25:33 La répression judiciaire
27:28 Conclusion
La France a aboli l’esclavage une première fois… puis elle l’a rétabli. Avant d’être forcée de l’abolir à nouveau. Dans cette vidéo, on retrace toute l’histoire des abolitions de l’esclavage en France, de Saint-Domingue à la Martinique, en passant par Haïti et les grandes révoltes. On parle de luttes, d’indemnisations, de manipulations politiques… et on déconstruit ensemble les récits officiels. Parce que non, Schoelcher n’a pas aboli l’esclavage tout seul.
SOURCES :
- Retro News : Aux sources de la première Abolition de l’esclavage
https://www.retronews.fr/dossier/aux-sources-de-la-premiere-abolition-de-lesclavage
- La douloureuse question de l’indemnisation des propriétaires d’esclaves
https://www.retronews.fr/colonies/interview/2025/03/24/indemnisation-proprietaires-d-esclaves
- « L’insurrection des esclaves de Saint-Domingue a imposé l’abolition »
https://www.retronews.fr/colonies/interview/2019/02/19/interview-marcel-dorigny-abolition-esclavage
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Invité.e.s
Amzat Boukari-Yabara - Historien
Jessica Balguy - Historienne
Réalisation et écriture : Seumboy Vrainom :€
Montage : Yasmine Mrida
Couverture : Clément MR
Production : Hors Manies Harmonies
00:00 Introduction
01:17 L’esclavage c’est quoi ?
03:56 L’esclavage à Saint-Domingue
06:24 La révolution française
09:38 La révolution à Saint-Domingue
17:21 L’indépendance d’Haïti
20:37 La deuxième abolition de l’esclavage
23:06 L’indemnisation de 1849
29:36 Le rôle des libres de couleur
34:02 Conclusion
Le 8 mai 1945 les Français fêtent la victoire contre l’Allemagne Nazis. On parle de liberté, de paix. Mais au même moment en Algérie les soldats français massacrent des dizaines de milliers d’indigènes musulmans dans les villes de Sétif et Guelma.
Comment expliquer un tel contraste ? D’un côté la liberté et de l’autre les massacres ?
SOURCE :
- "L’autre 8 mai 1945" de Yasmina Adi
- "Massacres de Sétif (1995)" de Mehdi LALLAOUI et Bernard LANGLOIS
- La famille Abda : https://histoirecoloniale.net/ils-ont-assassine-mon-grand-pere-en-1945-a-guelma-par-sabrina-abda/
- Histoirecoloniale.net : Les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata de mai-juin 1945 : https://histoirecoloniale.net/les-massacres-de-setif-guelma-et-kherrata-de-mai-juin-1945-notre-dossier/
- La naissance de l’indépendantisme algérien : https://www.retronews.fr/colonies/echo-de-presse/2018/04/04/la-naissance-de-lindependantisme-algerien
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Invité.e.s
- Sabrina Abda et Mohamed Salim Abda
Réalisation et écriture : Seumboy Vrainom :€
Montage : Nora
Couverture : Clément MR
Production : Hors Manies Harmonies
00:00 Introduction
01:48 Le contexte de l’Algérie coloniale
04:21 La victoire des alliés
05:06 Le massacre de Sétif
05:50 Le massacre de Guelma
12:49 La famille Abda
16:02 Conclusion
C’est quoi le Black Love exactement ? Comment les personnes noires s’aimaient à l’époque de l’esclavage ?
On en parle pour la sortie du magazine Face B de Bissai Média : https://www.bissai.com/face-b-precommande/
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Réalisation et écriture : Seumboy Vrainom :€ et Penda Fall
Montage : Mathilda Salwa
Cover : Clément MR
Production : Hors Manies Harmonies
00:00 Introduction
00:20 Qui est vraiment Noir ?
01:23 L’amour sous l’esclavage
03:24 Black Love, une stratégie de résistance
04:19 La journée du Black Love
05:28 Conclusion
La révolution Haïtienne c’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’une révolte d’esclaves aboutit à la création d’un état moderne. #Haïti est un état pionnier. Le pays ou le concept de liberté est enfin devenu universel. Avec Jean-Marie Théodat et la @fondation_memoire_esclavage
En 1825 #Haïti a dû emprunter plus de 30 millions de Francs à la France pour indemniser les esclavagistes français. Avec la @fondation_memoire_esclavage on analyse cette histoire.
En 1825, Haïti, premier pays issu d’une révolte d’esclaves, a été contraint de payer une indemnité immense à la France pour obtenir la reconnaissance de son indépendance. Pourquoi Haïti a-t-il accepté une telle injustice ? Comment cette dette a-t-elle plongé le pays dans une spirale économique dramatique ? Avec l’aide d’historien.ne.s et d’archives inédites, nous revenons sur cette histoire méconnue et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui.
Vidéo réalisée en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.
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Invité.e.s
- Jean-Marie Théodat - Maître de conférence à la Sorbonne Paris I et à l’université nationale d’Haïti
- Mathilde Ackermann-Koenigs - Chercheuse à l’École des hautes Études en Sciences Sociales
- Myriam Cottias - directrice du Centre International de Recherches sur les esclavages et post-esclavages - CIRESC, spécialiste de l’esclavage dans l’espace caribéen.
Réalisation et écriture : Seumboy Vrainom :€
Montage : Nora
Production : Hors Manies Harmonies
Pour aller plus loin, retrouvez la note complète de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage ici : https://memoire-esclavage.org/publication-de-la-note-ndeg4-de-la-fme-la-double-dette-dhaiti-1825-2025-une-question-actuelle
00:00 Introduction
00:33 L’indépendance d’Haïti
02:05 Le cycle de la dette
03:37 L’argent de la dette
05:05 Restitutions ou Réparations ?
06:04 Conclusion
On visite le Palais de Tokyo en compagnie des artistes Raphaël Barontini et Dimitri Milbrun. Merci à William pour la visite guidée et à Farid agent de sécurité.
Merci aux équipes du Palais de Tokyo : https://palaisdetokyo.com/
William @lacuillerre_ - https://www.instagram.com/lacuillere__/
Dimitri @dimiandydada - https://www.instagram.com/dimiandydada/
Raphaël - https://www.raphaelbarontini.art/
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Animation et écriture : Seumboy Vrainom :€
Réalisation : Reha Simon
Montage : Hada
Vignette : Clément MR
Musique du générique Sam Lawson
Cadrage : Ludivine et Chris-William
Production : Hors Manies Harmonies
00:00 Introduction
00:56 Raphaël Barontini
15:50 Rammellezee
29:30 Farid, agent de sécurité au Palais de Tokyo
35:26 Joie Collective
48:40 Conclusion
En 1825 la France a imposé une dette de 150M de Francs à Haïti en échange de la reconnaissance de son indépendance. Merci @fondation_memoire_esclavage de nous avoir permis de venir voir le document original aux @archivesnatfr