Le jeudi 16 janvier 2025 à 19h30, l’Institut La Boétie vous invite à assister à la troisième séance de la chaire de sociologie de Danièle Linhart. Peut-on encore espérer sauver le salariat ? Face au mal-être au travail analysé par Danièle Linhart dans ses précédentes interventions, les initiatives pour tenter d’échapper au monde salarié se multiplient, jusqu’à prendre le pas sur les revendications collectives de transformation du travail. Révolution managériale, fuite en avant individuelle des jeunes via l’autoentrepreneuriat ou le freelance, « grande démission » : s’agit-il de pistes réelles face au mal-être au travail, ou plutôt d’une tentative de masquer le problème fondamental de la subordination ? C’est à cette question que tentera de répondre la sociologue Danièle Linhart dans cette troisième séance de sa chaire consacrée au travail. Elle decryptera ce que permettent ces échappatoires actuelles, mais aussi ce qu’elles ne permettent pas, avant de nous proposer un chemin alternatif pour échapper réellement aux servitudes du travail. Sortir de la subordination pour sauver le salariat : tel est le programme ambitieux que Danièle Linhart nous proposera lors de cette ultime séance.
Le samedi 7 décembre, l’eurodéputée Rima Hassan, le département de relations internationales de l’Institut La Boétie et le groupe de La Gauche au Parlement européen organisent un colloque exceptionnel à Paris : « L’histoire, la justice et le droit : comprendre pour agir en Palestine ». Dans cette troisième table ronde, il est question des mobilisations populaires mondiales pour la paix à Gaza et pour la reconnaissance de l’État palestinien. Des campus américains aux universités européennes, et sur les places du monde entier, partout les peuples se sont soulevés pour dénoncer le génocide en cours. Gaza est devenu un nouvel identificateur à gauche. Il s’est imposé dans la jeunesse mondiale et dans les pays du Sud global comme un sujet de lutte universelle ancrée dans la lutte anticoloniale. Avec à la clé une répression, une criminalisation et une diabolisation massives de la mobilisation, sur la base d’une odieuse instrumentalisation de l’antisémitisme. Nos intervenant·es : • Yasmine Jebril, membre du Comité Palestine de Paris 1 Panthéon-Sorbonne • Maxime Benatouil, membre du collectif Tsedek! et de l’Union Juive Française pour la Paix • Enzo Traverso, historien, auteur de Gaza devant l’histoire • Bertrand Badie, professeur émérite, spécialiste des relations internationales Animation de la table ronde par Alice Froussard, journaliste en Israël/Palestine
Le samedi 7 décembre à 15h35, l’eurodéputée Rima Hassan, le département de relations internationales de l’Institut La Boétie et le groupe de La Gauche au Parlement européen organisent un colloque exceptionnel à Paris : « L’histoire, la justice et le droit : comprendre pour agir en Palestine ». Cette deuxième table ronde est consacrée aux perspectives politiques pour stopper le génocide et émanciper la Palestine du joug colonial israélien. Face à l’horreur, la diplomatie, l’action européenne et le droit international sont des leviers d’existence absolument indispensables pour le peuple palestinien. L’impunité dont bénéficie Israël malgré les violations à répétition du droit international affaiblit la portée du droit international comme outil de paix et de résolution politique du conflit. Pourtant, le droit international demeure aujourd’hui l’unique perspective que nous avons. Il sert de de référence et de boussole aux peuples mobilisés partout dans le monde pour Gaza. Nos intervenantes : Rebecca Mignot-Mahdavi, chercheuse en droit international Rafaëlle Maison, professeure en droit international Isa Serra, eurodéputée Podemos Animation par Arnaud Le Gall, co-responsable du département de relations internationales
Vendredi 22 novembre à 19h30, retrouvez Clémence Guetté, Manuel Bompard, Sébastien Delogu et Marina Mesure à Marseille pour une conférence exceptionnelle « Extrême droite : la résistible ascension » autour du premier livre de l’Institut La Boétie, paru aux éditions Amsterdam le 6 septembre. Ce livre, plus que jamais d’actualité, vise à fournir des armes intellectuelles pour analyser, comprendre et décrypter le processus d’extrême-droitisation à l’œuvre dans le champ politique français, afin de mieux le combattre.
Le samedi 7 décembre, l’eurodéputée Rima Hassan, le département de relations internationales de l’Institut La Boétie et le groupe de La Gauche au Parlement européen vous invitent à assister à un colloque exceptionnel à Paris : « L’histoire, la justice et le droit : comprendre pour agir en Palestine ». Voilà plus d’un an que nous assistons, horrifiés, au premier génocide en direct à Gaza. Les images qui circulent et les déclarations unanimes des organisations internationales rendent insupportables l’invisibilisation des massacres dans les médias, le soutien complice des gouvernements et la répression des mobilisations mondiales pour Gaza. Le malheur des Palestinien·nes s’ancre dans une situation coloniale de longue date. Ce sont des décennies de privation de droits, de ségrégation, de déshumanisation du peuple palestinien et de violations du droit international laissés impunies qui l’ont permis. Pourtant, lueur d’espoir, les peuples se soulèvent pour Gaza partout à travers le monde. Le colloque « L’histoire, la justice et le droit : comprendre pour agir en Palestine » a pour objectif d’aborder en profondeur à la fois la situation coloniale en Palestine et les perspectives de mobilisation, à la fois du côté de la diplomatie, du droit international et des résistances populaires. Il fera dialoguer des chercheur·euses, des politiques mais aussi des figures du droit international. Avec en invité·es : • Rima Hassan, eurodéputée LFI • Arnaud Le Gall, député LFI, co-responsable du département de relations internationales de l’Institut La Boétie • Ines Abdel Razek, co-directrice de l’Institut palestinien pour la diplomatie publique • Houda Asal, sociologue, spécialiste de l’islamophobie • Bertrand Badie, professeur émérite, spécialiste des relations internationales • Maxime Benatouil, membre du collectif Tsedek! et de l’Union Juive Française pour la Paix • Eitan Bronstein, co-fondateur de l’ONG DeColonizer, auteur de Nakba : pour la reconnaissance de la tragédie palestinienne en Israël • Gilles Devers, avocat, co-auteur de la plainte contre Israël pour génocide devant la Cour pénale internationale • Yasmine Jebril, membre du Comité Palestine de Paris 1 Panthéon-Sorbonne • Rebecca Mignot-Mahdavi, chercheuse en droit international • Isa Serra, députée européenne Podemos • Enzo Traverso, historien, auteur de Gaza face à l’histoire Et d’autres à venir encore !
Mercredi 4 décembre à 19h15, le département d’économie de l’Institut La Boétie organise une table-ronde sur la politique budgétaire de la France avec : - Eric Coquerel, président de la commission des finances  - Aurélie Trouvé, présidente de la commission des affaires économiques et co-animatrice du département d’économie  - Anne-Laure Delatte, économiste, autrice de L’Etat droit dans le mur - Xavier Ragot, président de l’OFCE - Eric Berr, co-animateur du département d’économie
Mercredi 20 novembre à 19h30, le département de sociologie de l’Institut La Boétie organise la séance de la chaire de Danièle Linhart, « Le management moderne ou le mirage de l’exécutant heureux ». Après une première séance consacrée au taylorisme, Danièle Linhart poursuivra sa chaire en prolongeant sa réflexion sur les méthodes d’exploitation. Quel est donc ce mal-être chez les salariés à l’ère de « l’épanouissement » et de la « réalisation de soi » au travail ? On sent ce mal-être, on le constate autour de soi, dans sa vie professionnelle, on le représente dans des œuvres de littérature ou de cinéma. Et pourtant, dans le débat public médiatique, c’est un non-sujet. Silence dans les rangs : tout va bien dans le meilleur des mondes. Danièle Linhart dissèquera le « management moderne », en démystifiant ses fausses promesses d’autonomie dans le travail, de flexibilité, d’audace et de valorisation des qualités individuelles. Elle montrera au contraire comment le « management moderne » transforme les salariés en « apprentis à vie », confrontés aux changements incessants dans les procédures, les réorganisations imaginées par les cabinets de conseil et autres externalisations. Un décryptage fondamental pour qui veut imaginer les alternatives.
Dans cette première émission de l’Institut La Boétie, les intervenant·es prolongent les réflexions du livre collectif Extrême droite : la résistible ascension autour de trois questions : ▶️ Extrême droite : le racisme comme seul projet ? ▶️ Pour qui l’extrême droite gouvernerait ? ▶️ La gauche de rupture aux responsabilités, l’antidote ? Pour y répondre, sont présent·es : Clémence Guetté, Stefano Palombarini, Claire Lejeune, Marlène Benquet, Cassandre Begous, Charlène Calderaro, Imane El Hamzaoui et Samuel Bouron.
Samedi 19 octobre à 14h, à Toulouse, l’Institut La Boétie vous invite à participer à un colloque sur les enjeux de l’exploration spatiale, ses usages, son évolution actuelle, sa bifurcation écologique. Inscription sur ce lien. L’exploration de l’espace est à un moment charnière de son histoire. Jamais nos sociétés n’ont autant tiré profit des possibilités offertes par les applications spatiales (télécommunications, GPS, imagerie, etc.), et en même temps l’augmentation du trafic en orbite terrestre basse par les « méga-constellations » de satellites, les velléités d’accaparement capitaliste des ressources ou la militarisation sont autant de menaces. La vision d’une exploration pacifique de l’humanité dans l’espace, sanctuarisée durant la Guerre froide, est contredite par une compétition toujours plus agressive entre hyperpuissances spatiales – États-Unis d’Amérique d’un côté, Chine de l’autre, derrière lesquelles s’alignent les nations moins dotées d’un club mondial fermé. Cette course folle à la marchandisation de l’espace n’est pas une fatalité. La planification écologique de l’industrie spatiale, solidaire d’une planification spatiale de l’écologie, fraie un autre chemin pour des programmes et missions spatiales d’intérêt général, au service de la science, de la protection de la planète et des sociétés. Pris sous l’angle du gouvernement par les besoins, la fuite en avant d’une technologie spatiale qui serait sa propre fin cesse d’être une évidence, tout comme son asservissement aux seuls intérêts économiques et financiers. Il s’agit ainsi de rompre avec le pilotage ordinaire des activités spatiales, notamment en France où le spatial est géré par Bercy sous l’emprise d’un conformisme idéologique valorisant le modèle « New Space » de SpaceX et les promesses en l’air des start-ups. La réaffirmation de la puissance publique et de l’État stratège dans la planification des activités spatiales, quoiqu’à contre-courant d’un certain discours néolibéral qui a infusé jusque dans les directions des entreprises organisations publiques, offre une perspective autrement plus exigeante et à la hauteur des enjeux de « durabilité » des missions et de partage équitable de l’espace. Troisième nation ayant accédé à l’espace en 1965, la France a la responsabilité de tenir son rang et d’affirmer une vision de l’espace comme bien commun de l’humanité. Cela supposerait, entre autres, d’inscrire ces investissements dans le temps long, de défendre un savoir-faire et des industries stratégiques, mais aussi d’établir des priorités. Les spécialistes et acteurs du spatial invités à ce colloque proposeront un inventaire des usages vertueux et des pistes d’action pour refonder l’astronautique. Il s’agit ainsi de politiser des « politiques spatiales » trop souvent confinées dans les arènes de la technocratie spatiale. Car le spatial, c’est en effet l’affaire de tous – une évidence à Toulouse, foyer historique de la communauté spatiale française.

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