Points (pour la version poche), 2021, 240 pages, 9,40 euros.
Le livre, tiré du podcast du même nom, avait reçu en 2019 le Prix de l’essai féministe du magazine Causette. Depuis, il est sorti en poche car il reste utile de se questionner sur la « masculinité en crise » et l’ensemble des constructions sociales que l’on voudrait nous faire intégrer comme parfaitement naturelles.
Éditions sociales, 2024, 192 pages, 10 euros.
Après seulement deux ans d’existence, la petite association Organisation de Solidarité Trans (OST) de Tours s’est constituée en association nationale le 1er octobre 2023 avec cinq sections en France. Retour sur la construction de cette association d’autosupport et de luttes trans.
Les personnes trans en France sont confrontées à des problématiques spécifiques liées à leur transition. Trouver des professionnels de santé adaptés n’est pas chose aisée. De même que changer son prénom d’usage au travail, sur son lieu d’études puis à l’état civil, mentionner le sexe.
L’accaparement de 2,3 millions de m3 d’eau, c’est le grand projet de Limagrain dans la plaine de la Limagne (Puy-de-Dôme), et de 36 agriculteurs (le département compte 5 742 exploitations agricoles), qui pourrait être grassement subventionné par l’argent public.
Loin de la petite coopérative dont il est issu, le monstre de l’industrie « agricole » est depuis sa création le promoteur actif du productivisme dont la planète et les humains, et les paysans eux-mêmes, subissent les conséquences de plein fouet.
Près de 150 personnes ont manifesté aux flambeaux dans les rues de Fort-de-France, le 18 mai, pour réclamer le cessez-le-feu et l’arrêt du génocide en Palestine à l’appel de plusieurs organisations, dont le GRS (Groupe Révolution socialiste).
Première manifestation depuis la fin décembre (hormis la présence salutaire de Martinique Palestine Solidarité dans les cortèges du 8 mars et du 1er mai), celle-ci s’imposait au moment où la dernière parcelle de la « bande de Gaza » vit les heures les plus douloureuses et dangereuses de toute son histoire.
« Carhaix, Carhaix, Résistance ! ». Depuis le 14 mai, entre 100 et 200 personnes lancent ce cri quasi quotidiennement devant le commissariat de Quimper (Finistère). Ce sont à nouveau les défenseurEs des urgences de l’hôpital de Carhaix qui battent le pavé quimpérois.
Les images choquantes de l’interpellation de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, le 11 mai 2024, lors d’une descente de policiers en civil et cagoulés à la maison de l’avocate de Tunis, et retransmis en direct sur France 24, ont fait le tour du monde. Cette arrestation n’est pourtant que la triste continuité des vagues d’arrestations et de répression qui s’abat sur le pays depuis le coup d’État, le 25 juillet 2021, du président Kaïs Saïed.
Depuis plusieurs semaines, la Géorgie est secouée par de grandes manifestations, notamment dans sa capitale, Tbilissi. Pas moins de 20 000 manifestantEs (selon la police, en réalité plutôt 150 000 voire 200 000) se sont mobiliséEs contre le projet de loi sur les « agents étrangers ».
Le 9 juin prochain, la Belgique verra se dérouler un triple scrutin électoral : les citoyenNEs seront en effet appeléEs à élire leurs représentantEs aux parlements régional, fédéral et européen.
Après les étudiantEs, les lycéenNEs se mobilisent à leur tour en France en soutien au peuple palestinien, contre l’intervention à Rafah. En cette semaine anniversaire de la Nakba, plusieurs manifestations étaient organisées en particulier à Bruxelles le 19 mai. Mais c’est du côté institutionnel qu’un coup a été porté à la politique de Netanyahou.