La toute dernière version de Mastodon s’accompagne d’un petit souci d’administration si vous utilisez Debian 12 (Bookorm) comme système d’exploitation pour votre serveur : NodeJS.En effet, la version de NodeJS officiellement supportée est, malgré ce que dit la documentation, la 16.x et pas plus alors que Debian 12 embarque la version 18 dans ses valises. Pas de 18, pas de 20, donc. Enfin, pas exactement. Il est possible de les utiliser au prix d’une bidouille officiellement diffusée dans les réponses aux différents soucis relayés dans Github. Enfin, si comme moi, vous n’avez pas envie de vous embêter plus que ça, voici comment faire pour être tranquille.Installer le dépôt NodeJS 16 pour Debian 12On commence par les keys :sudo apt-get updatesudo apt-get install -y ca-certificates curl gnupgsudo mkdir -p /etc/apt/keyringscurl -fsSL https://deb.nodesource.com/gpgkey/nodesource-repo.gpg.key | sudo gpg --dearmor -o /etc/apt/keyrings/nodesource.gpgOn ajout le dépôt : sudo echo "deb [signed-by=/usr/share/keyrings/nodesource.gpg] https://deb.nodesource.com/node_16.x bookworm maindeb-src [signed-by=/usr/share/keyrings/nodesource.gpg] https://deb.nodesource.com/node_16.x bookworm main" > /etc/apt/sources.list.d/nodesource.listOn fait le pinning qui va bien : Dans /etc/apt/preferences.d/nodejs-mastodon ajoutez : Package: nodejs*Pin: release o=Debian*Pin-Priority: -1Package: *Pin: release o=deb.nodesource.comPin-Priority: 99Vous pouvez maintenant supprimer la version NodeJS de Debian et installer la version des dépôts que vous venez d’ajouter : apt updateapt purge nodejsapt install apt install nodejs=16.20.2-deb-1nodesource1Un apt-cache pour vérifier tout ça : nodejs: Installed: 16.20.2-deb-1nodesource1 Candidate: 16.20.2-deb-1nodesource1 Version table: 18.13.0+dfsg1-1 -1 500 http://deb.debian.org/debian bookworm/main amd64 Packages 150 http://deb.debian.org/debian unstable/main amd64 Packages *** 16.20.2-deb-1nodesource1 500 500 https://deb.nodesource.com/node_16.x bookworm/main amd64 Packages 100 /var/lib/dpkg/statusVous êtes tranquille maintenant ! Du moins, tant que NodeJS 14 est maintenu, ce qui commence à devenir un souci.
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Pour les plus pressés d’entre vous, voici ce que je peux déjà raconter autour du PinePhone :Ce n’est pas un téléphone pour un usage classique.J’ai la version classique, pas la pro.Il a la taille d’un OnePlus 5T, c’est pas petit.Il n’est absolument pas fluide.Oui, on peut se SSH dedans et c’est trop cool.Pourquoi l’appareil photo ?Un PinePhone ?C’est un téléphone de la société étasunienne Pine64. Cette entreprise propose aussi une montre que j’ai déjà testée et qui prend un peu la poussière depuis qu’elle a pris l’eau. C’est malheureux, l’unique bouton de la montre ne marche plus qu’une fois sur cinq.Bref, c’est un smartphone, ou ordiphone, qui a la particularité d’utiliser directement GNU/Linux en lieu et place d’Android. Pour les bidouilleurs, c’est le pied, d’où mon intérêt pour la bête. Niveau puissance, sur le papier, la machine s’en sort bien moins bien que mon vénérable OP5T qui fêtera ses 6 ans à la fin de l’année. Le décor est posé : on n’achète pas ce téléphone pour jouer. La bidouilleGros plaisir : j’ai déjà changé trois fois de système d’exploitation. Imaginez quelqu’un dire ça avec son téléphone classique. Impossible.Il est arrivé avec postmarketOS, le système officiel de Pine64 basé sur Alpine Linux. Sans intérêt pour moi, j’ai tout de suite effacé la bête pour y mettre un vrai OS, un truc basé sur du sérieux, sur Debian : Mobian !Quelques dizaines de minutes plus tard, un peu déçu, je changeais à nouveau pour Manjaro ARM. C’était un peu mieux mais je suis retourné sur Mobian par principe. Pour les curieux, la liste des distributions disponibles est par ici.C’est agréablement simple de passer d’un OS à l’autre. On est loin des emmerdes avec Android. Ici, on branche le téléphone au PC, on le démarre en appuyant sur la touche supérieure du volume et y’a plus qu’à écrire une des images fournies par des bénévoles. C’est trop bien !Bon, j’aurais pu pousser mes testes un peu plus loin et tester un système basé sur KDE mais c’était trop dur. J’ai trop de traumatismes avec ce machin depuis la version 4.Les applicationsIci, c’est un peu l’échec complet pour le moment et je ne parle pas des applications de tous les jours comme celles des transports en commun ou bancaires : y’a pas, pas la peine de râler ! Je me sers beaucoup de Signal et je n’ai pas trouvé le moyen de m’en servir avec Mobian. J’ai aperçu un truc dans Manjaro ARM mais c’était clairement bancal. Je me sers encore un peu de Telegram, idem. Vous voulez naviguer sur Internet ? Ça sera avec Firefox et ça sera poussif. Ceci-dit, ça affiche la page d’accueil du Monde sans crasher le téléphone : on est pas si loin d’un truc costaud.Y’a un truc cool quand-même : l’interface. Elle fait du bien, elle change, c’est frais. Les dernières versions d’Android me filant des boutons, un truc simple à la GNOME, c’est quand-même top. Les appelsPour tester les appels, j’ai du utiliser mon imprimante 3D pour imprimer un adaptateur NanoSIM vers MicroSIM, ma carte SIM étant bien trop petite pour le PinePhone. Après 15min de blabla, mes deux oreilles étaient dans un état de surchauffe inquiétant. Je ne sais pas si c’est le coup de froid qui me gonfle depuis une semaine ou le DAS du Pinephone qui est foireux. Ce n’est pas encourageant.Alors ?Dans l’ensemble, ça rappel un peu FirefoxOS ou Ubuntu Phone (oui, j’ai testé les deux, on ne rigole pas). On a un truc qui marchotte, qui est rigolo mais qui ne fait pas grand chose au delà du très simple. Contrairement à la PineTime qui, avec GadgetBridge, fait presque aussi bien que la concurrence.Avec cette histoire, j’ai décidé de sortir ma tablette du tiroir sous Ubuntu Touch, la Aquaris M10 FHD. Elle tourne toujours, on dirait même que les dernières mises à jour la rendent très agréable à utiliser. M’enfin, pour du simple.Un gros merci au fédigens qui m’a revendu son Pinephone :bisou:
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Cette période est épuisante. Entre la météo qui s’accorde enfin avec la saison et les projecteurs braqués sur Mastodon, un bout de Fédivers, je n’en peux plus.Pour me détendre, je vais vous confirmer ce que certains craignent et ce que certains espèrent : Twitter va très bien. À n’en point douter.Pourquoi ? Si vous vous posez la question, c’est que vous n’êtes pas un habitué des médias dits « alternatifs » et ce n’est pas grave. C’est une façon de faire et d’échanger qui n’est pas pour tout le monde. Des accros au rugby aux influenceuses, l’alternatif n’est d’aucun intérêt.Quand je dis que Twitter va bien, c’est la manière dont il a façonné la consommation des échanges entre les gens via le microblogging, comme on dit, qui va très bien.Un réseau doit être centré.Il faut un chef ou un groupe de chefs qui prennent la responsabilité de ce qui peut y être partagé.Il faut écrire en 240 caractères.Il faut faire des threads, ou des fils, pour être compris.Il faut que la modération provienne d’une seule entité.Une marque verte bizarre certifie l’identité de quelque chose.Et j’en passe.Il faudra du temps pour que cette façon de voir le monde change, si elle doit changer. Et ça n’est pas grave.Cela fait des années que j’évolue dans un monde où ces règles paressent idiotes. Ce ne sont pas les personnes qui se servent de Twitter qui sont idiots, ce sont les règles qu’elles et ils suivent et qu’ils et elles s’amusent, parfois avec élégance, à contourner qui sont idiotes. Je le pense et je le répéterai à qui veut l’entendre sans sourciller.Est-ce grave ? Non, pas du tout.Les histoires de Musk ne me sont d’aucun intérêt. Il a repris un réseau qui a posé des règles qui me sont étrangères. Au mieux, je soupire, au pire, je vois dévaler des gens dans mon fil d’actualité qui ne comprennent pas pourquoi Mastodon ne permet pas de faire du Twitter.Et ça n’est pas grave.J’ai, par le passé, écrit que ces règles étaient désastreuses et qu’elles influençaient le monde dans lequel nous vivons. Je le pense toujours. J’ai simplement pris le temps de fuir toutes les cochonneries qui s’y attachent comme les sites d’actualités à base de tweet ou de photo Instagram, les journaux qui vivent de faits divers, et j’ai déconnecté tout ce que je pouvais pour éviter des recommandations basées sur l’actualité véhiculée par les médias sociaux commerciaux. Alors, oui, effectivement, je ne suis plus au courant de grand-chose de « hypant ».Et ça n’est pas grave.Nous ne sommes pas toutes et tous obligé d’évoluer aux mêmes endroits avec les mêmes codes. Le Fédivers a ceci de joli qu’il permet à des gens aux codes différents de communiquer. Ailleurs, c’est pour le moment impossible mais rien ne presse et migrer d’un réseau à l’autre ne vous réconfortera pas forcément.Et ça n’est pas grave.La façon de voir le monde qu’offre le logiciel Mastodon est encore jeune. Elle a évolué et va évoluer. Sa dernière version permet, par exemple, d’afficher la liste des voisins bloqués. C’est une incroyable fonctionnalité par la transparence qu’elle offre. Elle n’est pas magique mais elle offre des informations supplémentaires sur ce que les modérateurs qui vous accueilleront font. C’est essentiel. Imaginez Twitter afficher la liste des comptes bloqués et les raisons du blocage ? Oui, vous pouvez sourire.Enfin, Mastodon continue de faire du Mastodon.Twitter continue de produire du Twitter et va bien, merci.
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J’ai ajouté à mon attirail de domotique un capteur de concentration de CO2. Pourquoi ? Pour pouvoir encore plus sereinement laisser tourner mon imprimante quand je suis un peu loin, mais pas que (covid). Il ne m’est encore jamais rien arrivé mais ce n’est pas une raison pour ne pas ajouter une bretelle à la ceinture.Mon choix s’est porté sur le CO2-Ampel de Watterott. Oui, j’ai pris le même modèle que Framasky, à savoir celui avec un module wifi qui expose trois données : la concentration de CO2, la température et l’humidité.Le projet L’idée est d’ajouter ce capteur à mon installation personnelle de Home Assistant. Branché à ce machin, je pourrais déclencher une série d’actions pour limiter les dégâts en cas de soucis. La plus importante étant de tout de suite couper le courant de ma machine via sa prise connectée, une Shelly Plus S.Le souci Le souci est assez basique : le boîtier n’est pas du tout lisible par Home Assistant. Pour qu’ils se causent entre eux, je dois réussir à parcourir la page web proposée par le boîtier pour en sortir du texte lisible par HA. En bon langage de dév : faut scrapper le HTML pour sortir du JSON lisible par HA.Le développement Y’a plus qu’à coder un bout de python, avec flask, pour convertir le HTML qui m’intéresse en JSON puis poser le bout de code dans mon routeur pour qu’il vive sa plus belle vie au milieu de mon infrastructure maison. import time import requests import os import json import flask app = flask.Flask(__name__) url_ampel = ’http://192.168.1.195’ @app.route(’/json’, methods=[’GET’]) def home(): html_text = requests.get(url_ampel, timeout=3).text dict = { "co2": html_text[115:html_text.find(’br’,72)-3], "temp": html_text[140:html_text.find(’br’,140)-3], "humi": html_text[167:html_text.find(’br’,167)-3] } return dict app.run(host="192.168.1.1",port=9455)Ici, le code va interroger le boîtier sur son IP (192.168.1.195) pour récupérer l’intégralité du HTML (html_text). J’ai déjà chopé la position dans ce string des trois infos que je veux (115, 140, 167) et comme elles peuvent légèrement varier en taille, je récupère ce qu’il y a jusqu’au prochain retour à la ligne, pour être large. Le tout est stocké dans un dictionnaire et exposé sur le réseau sur l’IP du Turris Mox et via le port 9455.Le script d’init dans le TurrisUne fois que le code est fonctionnel, il va bien falloir le mettre dans le Turris Mox pour qu’il vive en autonomie. Voici donc le contenu du fichier ampel_json qui sera dans /etc/init.d/. #!/bin/sh /etc/rc.common START=99 USE_PROCD=1 APPBINARY="/root/ampel/ampel_json.py" start_service() { procd_open_instance procd_set_param command python3 $APPBINARY procd_set_param respawn procd_close_instance } stop() { kill $(ps faux | grep ’python3 /etc/root/ampel_json’ | awk ’{print $2}’) }Le nom est assez important puisque c’est lui que je cherche pour tuer le programme avec la commande stop.L’intégration dans HA Alors, déjà, HA, c’est le bordel. Il n’est pas foutu de fournir un truc simple pour modifier sa configuration. Pour lui dire d’aller gazouiller avec un peu de JSON, il faut modifier le fichier configuration.yaml et le seul moyen de faire ça consiste à ajouter l’extension File Editor qui servira d’éditeur de texte...! Bref.Une fois que vous avez passé les 15 étapes d’installation de l’add-on, voici une façon de faire parmi tant d’autres :sensor: - platform: rest scan_interval: 60 name: Ampel CO2 resource: http://192.168.1.1:9455/json value_template: ’{{value_json.co2}}’ - platform: rest scan_interval: 60 name: Ampel Temperature resource: http://192.168.1.1:9455/json value_template: ’{{value_json.temp}}’ - platform: rest scan_interval: 60 name: Ampel Humidity resource: http://192.168.1.1:9455/json value_template: ’{{value_json.humi}}’Ce que ces lignes de YAML font est, encore et toujours quand on a compris, assez simple : elles vont créer 3 entités : Ampel CO2, Ampel Temperature et Ampel Humidity et va les rafraîchir toutes les minutes. Loin de moi l’idée de passer pour un expert en Home Assistant alors n’hésitez pas à venir me tirer les oreilles, cordialement, en commentaire.Au finalAu final ? J’ai un capteur de CO2 qui refile des données à un truc de domotique installé sur un Raspberry Pi 4 ! J’ai plus qu’à faire une règle qui dit que si la concentration en CO2 est trop élevée, il faut couper la prise de la machine, et zou, c’est plié.Enfin, ça fait tellement longtemps que je ne fais plus réellement de développement que j’ai souffert à chaque étape. Heureusement, la logique d’il y a 10 ans est toujours la même. Merci aux copines et copains dev’ qui m’ont gentiment donné les bonnes bibliothèques à utiliser ! J’me suis quand-même bien marré !
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Je ne suis pas un anti-snap. Je n’ai rien contre cette technologie, ni contre les AppImage ou encore les Flatpak. D’ailleurs, d’après ma mémoire défaillante, je n’ai jamais utilisé de Flatpak et je n’ai que quelques AppImage : PrusaSlicer et Cura.Par contre, des snap, je m’en sers à travers ma distribution bureautique slash gaming de tous les jours : Ubuntu. Depuis la 22.04, c’est-à-dire environ 3 mois, je sais que mon système est noyauté par ce machin-là et je m’en fiche, au point de presque passer pour un vilain quand je l’affirme publiquement. Juste, ça marche et c’est tout ce que je demande. Enfin, ça, c’était avant, comme le dit une vielle pub pour des lunettes.Les soucisC’est un poncif mais c’est important de le rappeler : dans notre beau monde moderne, un ordinateur de bureau sans navigateur, ça ne sert strictement à rien. Et mon navigateur d’amour, c’est Firefox.Du coup, quand je ne me suis rendu compte qu’il ne se comportait pas comme je le voulais, j’ai commencé à grincer des dents :- Un insupportable comportement erratique du curseur- Plantage plusieurs fois par jour pour un simple redimensionnement de la fenêtre- Certaines extensions inutilisables - Mise à jour sans mon accord mettant en PLS mon ADSLBref, trop c’est trop : un navigateur instable, c’est un drame. Du coup, ça dégage. Je vous propose un rapide tuto inspiré de Linuxtricks.fr. Retrouver Firefox sans snapOn supprimer les paquets :snap remove firefox && apt remove firefoxOn vérifie que le snap est bien loin (si y’a rien, c’est bon) :snap list | grep firefoxOn installe le PPA de Mozilla Team :add-apt-repository ppa:mozillateam/ppaOn fait un peu de pinning en créant un fichier /etc/apt/preferences.d/firefox-for-nosnaps avec ça dedans :Package: firefox*Pin: release o=Ubuntu*Pin-Priority: -1Package: *Pin: release o=LP-PPA-mozillateamPin-Priority: 9Un gros apt update et apt install firefox et c’est tout bon.Et alors ?Ça me fatigue de devoir faire ça. Vraiment. Si je me sers des variantes LTS d’Ubuntu, c’est bien pour être le plus feignant possible. Ne viendez pas me dire que je ferais mieux de me servir de Debian pour de la bureautique, c’est non. Debian tourne sur les serveurs que je gère : chacun son rôle.Les LTS devraient me permettre d’utiliser un PC avec le moins de bidouille possible et là, j’ai l’impression de me servir d’un fork d’Ubuntu chelou. C’est chiant.Pour finir ce rapide billet et titiller les pas-contents-des-choix-de-canonical, rappelez-vous que Mir et Unity ont disparu d’eux-mêmes, abandonnés pas une communauté qui a déclaré ne pas y trouver le moindre intérêt. Qui sait, avec Snap, ça va peut-être finir comme ça ? Patience.
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On a tendance à l’oublier mais le meilleur environnement graphique pour GNU/Linux qu’est GNOME Shell peut encore s’améliorer avec des extensions toutes bêtes qu’il est facile de piocher en cliquant par ici. Comme il y en a à foison, voici les miennes que j’aime tout plein.OpenWeatherOpenWeather permet de récupérer facilement les informations météorologiques de la ville de votre choix. C’est simple, c’est rapide et efficace pour choisir entre l’imperméable et la veste sans devoir regarder dehors.Sound Input & Output Device Chooser Vous avez deux ou trois sorties audio ? Vous passez du casque aux haut-parleurs régulièrement ? Installez tout de suite cette extension pour changer d’entrée ou de sorties en littéralement deux clics. Impeccable pour moi qui traîne 5 entrées ou sorties différentes.CPU Power ManagerCette extension est spécifique aux PC portables avec des processeurs récents. Elle permet de contrôler les ressources CPU en un clin d’œil. Perso, je m’en sers quand je suis en déplacement ou loin d’un chargeur : couper le boost ou drastiquement castrer la fréquence maximum du CPU permet de laisser la batterie souffler, tout comme vos oreilles en limitant le besoin de ventilation.À l’opposé, si vous êtes du genre brutasse, vous pouvez forcer votre machine à tourner à 100% de ses capacités. Moyennement conseillé.CaffeineCaffeine est vachement chouette quand vous êtes en train de bidouiller quelque chose en suivant le mode d’emploi affiché sur l’écran de votre PC. En quoi, me direz-vous ? En l’empêchant de se mettre en veille ! C’est con mais c’est diablement appréciable. Accessoirement, en télétravail, ça vous permet de rester affiché comme étant en ligne alors que vous étendez du linge, ou autre. Hue Lights Oui, j’ai ce genre de chose et je ne vous cache pas que j’adore jouer avec ces conneries. Comme vous l’avez deviné, Hue Lights permet d’allumer, d’éteindre, de manipuler vos équipements Philips Hue depuis votre PC. Chouette !FreonJ’aime bien connaître la température à l’intérieur de ma tour et la vitesse de rotation des ventilateurs. C’est à la fois mon côté geek qui veut ça mais aussi mes problèmes de chauffe, et par les temps qui courent, ce n’est plus un petit problème. Ça peut coûter cher. Bref, pour assouvir ce besoin, je me sers de Freon. C’est simple, sobre et ça se glisse bien dans l’interface.Multi Monitor Add-OnNous sommes de plus en plus à avoir deux, si ce n’est plus, écrans. Souvent en mode plein écran, je fatiguais de ne pas pouvoir lire les infos ajoutées par les extensions citées tout à long de ce billet sur l’écran « moins » utilisé. Pour corriger le tir : Multi Monitor ! Les infos sont présentes sur mes deux moniteurs, ou trois quand je suis au boulot : tip top, Mesdames et Messieurs !Quelques mentions spécialesPeut-on parler des extensions Shell sans parler du fameux GSConnect ? Un gros incontournable pour celles et ceux qui veulent contrôler leur PC depuis un smartphone et (un peu moins) inversement. Parlons aussi de Pomodoro qui peut vous aider à rythmer vos journées en télétravail. Pour la route, System-monitor qui ajoute sous vos yeux des informations sur l’état des ressources du PC.Et vous, vous vous servez de quoi ?
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Il y a des jours où la confiance vous embarque bêtement. Fin février, je me lançais dans la mise à niveau de l’intégralité de l’infrastructure qui propulse les différents services que j’ai sous ma responsabilité : des instances Mobilizon, Peertube, Pixelfed et Mastodon. Une mise à niveau, c’est quand on passe d’une version majeure à une autre d’un système d’exploitation. Ce n’est jamais anodin (update != upgrade).Étape 1 - 27 février 2022 - 15h45Après avoir testé avec succès ces mises à niveau sur des serveurs de moindre importance, plein de confiance, je finis par couper diaspodon.fr pour m’en occuper. D’abord, un dump de la base de données PostgreSQL 9.6 puis un snapshot complet des volumes et, hop, la mise à niveau.Étape 2 - 27 février 2022 - 16h30Une fois la mise à niveau terminée sans problème, je relance le serveur, teste un ou deux trucs et retourne vaquer à mes occupations passionnantes du moment (coucou TWW3).Étape 3 - 4 mars 2022 environUne semaine plus tard, Greenman me signale qu’on ne peut plus correctement le mentionner (le fameux @ + pseudo). Pas grave, me dis-je, c’est le seul avec ce souci. 48h plus tard, après un week-end chargé, je suis réveillé par des SMS des copains qui signalent tous une inactivité bizarre depuis au moins 9h. C’est cassé.Étape 4 - 7 mars 2022 - 10h ~ 12hLa documentation était pourtant claire : à la fin de la mise à niveau (cf Étape 1), il fallait impérativement mettre à jour les index des bases de données pour éviter le cauchemar absolu : les duplicated entries. Chose que je n’ai pas faite sans sourciller. Devinez quoi ? J’ai du en virer, de ces cochonneries. Merci encore à Luc pour son aide formidable. Une fois corrigé à la main les dizaines de duplicate, je passe à la mise à jour qui fini par passer.La tant attendue et redoutée mise à niveau de PostgreSQL 9.6 à PostgreSQL 13 est correctement finalisée. Il était temps.Étape 5 - 7 mars 2022 - 12h ~ 13hJ’ai l’impression de voir le bout du tunnel quand, finalement, non. Sidekiq, outil nécessaire au fonctionnement de Mastodon, refuse de redémarrer. Il s’avère, chers ami-e-s, que Debian 11 n’est pas complètement compatible avec la configuration officielle de Mastodon. Cette version de Debian n’a plus les bonnes dépendances pour faire tourner jemalloc, bidule connu des admin d’instance Mastodon pour contrôler la consommation en mémoire du logiciel. Quand, le 28 février, j’ai nettoyé les vieux paquets « inutilisés », j’ai cassé une deuxième fois l’instance.Une fois compris, j’ai réinstallé les dépendances Ruby de Mastodon en virant l’option RUBY_CONFIGURE_OPTS=--with-jemalloc et l’occurrence dans la configuration du service systemd de sidekiq.Étape 6 - 7 mars 2022 - 13h15Sauvé. On est en ligne. Une conclusionLisez la doc, ou Luc, bordel !
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Sachez d’abord qu’il y a beaucoup de choses que je déteste avec les objets connectés. Les deux principales étant la collecte massive de données permettant aux entreprises de se faire du pognon sur le dos des utilisateurs et l’espèce d’obsolescence programmée de ces différents bidules qui sont, au choix, abonnés niveau logiciel ou poussés vers la sortie par des nouveaux modèles sans intérêt.PINE64 a pourtant réussi à me faire croire que leur montre pouvait être chouette.Note importante : j’ai acheté un Flame (abonné), puis une Aquaris M10 (abandonnée), un Fairphone (volé) et un Turris Mox (bidouillé). On va dire que les trucs plus ou moins surprenants, j’y fonce. Voici donc ma PineTime.De quoi parle-t-on ?En simple, on est face à une montre connectée des plus classiques : Elle affiche l’heure.Elle donne une idée du rythme cardiaque.Elle fait compte à rebours et chronomètre.Elle compte les pas.Elle permet de dessiner.Elle permet de jouer au 2048.Elle sert d’extension du smartphone (musique, GPS, notifications, appels, etc)Chose appréciable : j’ai un tout petit poignet et sa grande diagonale de 45mm n’est absolument pas dérangeante. C’est moins d’un centimètre de plus que ma bonne vieille DWYT. Je déteste les énormes montres.Quel est son intérêt ?Elle est bidouillable. Si ça ne tenait qu’à ma fainéantise, ce billet ne ferait que quelques mots : foncez essayer cette montre, c’est comme un PC sous GNU/Linux, on s’amuse à se prendre la tête et c’est super. En plus, elle coûte seulement 30 balles. Mais bon, étayons.Elle fonctionne à l’aide d’un fork de FreeRTOS qu’on appelle InifiniTime. Le développeur principal - je crois - de ce fork est un francophone qu’on peut saluer sur Mastodon et qui accepte les dons via Liberapay. S’il fallait faire un bingo des trucs qui me font plaisir, il ne manquerait que de cracher à la tronche d’OpenCollective pour être parfait. Tout ça pour dire qu’on peut suivre publiquement le fonctionnement de la montre et y participer. On peut aussi s’assurer qu’elle ne va pas aller consolider vos données personnelles pour en tirer un quelconque revenu. Impeccable.Et ça marche ?Comme toujours : chez moi, ça marche. Mes besoins sont à la fois simples et tordus : je veux pouvoir la mettre à jour via mes PC sous Ubuntu et la brancher à mon honorable OnePlus 5T sous /e/.Et ça fonctionne sans trop de souci. Depuis le PC, je passe par Siglo pour mettre à jour le firmware de la bête. Ça demande 3 lignes de codes et du Bluetooth. Simple.Pour mon téléphone, GadgetBridge (Mastodon, Liberapay, F-droid) fait parfaitement l’affaire. L’application récupère les données générées par la montre afin de les sauvegarder dans des jolies graphiques.Enfin, bref, ça marche.C’est de la belle bidouilleÀ n’en point douter, ça reste de la bidouille. Si ndiswrapper vous parle et que vous avez déjà compilé un kernel pour rigoler, ça va être de la rigolade. Pour les autres, n’ayez pas peur, tout est très bien documenté. Personnellement, la montre était parfaitement utilisable au bout d’une petite heure.À l’heure où j’écris ces lignes, la montre tourne en 1.7.1. La mienne n’a pas été livrée avec ce Firmware mais une version un peu ancienne et bancale. Je me suis rapidement jeté dans la procédure de mise à jour et tous les soucis ont disparu. Dans les soucis, y’avait l’impossibilité de régler l’heure. Rigolez pas, j’ai un peu flippé !Notez qu’il n’est pas possible d’exiger des choses pharamineuses d’un objet à 30€. Si vous voulez des trucs crades de compétition, la Fnac propose des machines à 500€. Pour le moment, la montre fonctionne, fait ce que je lui demande et se glisse très bien dans mon environnement numérique. C’est tout ce que je lui demande. Et, très sérieusement, j’adore recevoir des notifications Github quand un bout de code évolue. #geek.La montre en imageJe vous laisse avec une vidéo de test de Wekeys, histoire de vous montre la bête en vrai. Bon visionnage !Je reviendrais sans doute dans un billet d’ici quelques semaines, le temps de tester la chose plus sérieusement. Sincèrement, je ne m’attends à pas grand-chose. Mes besoins sont presque comblés. À la rigueur, des infos sur le sommeil pourraient être chouettes même si je ne garde pas ma montre la nuit. Enfin voilà : ce qui débarquera dans la montre ne sera que bonus à mes yeux !
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Comme en 2020, je vous propose de faire le tour des statistiques que mon Matomo a récoltées tout au long de l’année. Le système de suivi est configuré en strict accord avec le RGPD, ce qui rend les statistiques, il faut bien le dire, pour le moins vaseuses, mais allons-y.Comme je n’ai pas vraiment fourni le blog en contenu, je vous ajoute mes instances Peertube et Pixelfed dans la boucle. Je n’ai pas ajouté d’outil de suivi sur l’instance Mobilizon.Les navigateursLe blog PixelfedPeertubeLe déclin de Mozilla Firefox n’est plus a démontrer. Même mon blog, très orienté, n’attire plus une majorité de gens sous un navigateur honorable. Chromium a gagné, Google a gagné. Reste à savoir ce qu’ils vont faire de cette position dominante. Des choses biens, à n’en point douter.Les systèmes d’exploitation Le blogPixelfedPeertubeAlors là, si on m’avait dit qu’un jour mon blog serait plus visité par des gens sous Windows que des gens sous GNU/Linux, j’aurais rigolé. Et je rigole, je crois. Tant pis. C’est la même pour Peertube, plus généraliste, qui attire majoritairement des windowsiens. Notez que Pixelfed, quant à lui, est plus utilisé à travers des smartphones. C’est rigolo : c’est comme Instagram.Les moteurs de rechercheLe blogPixelfedPeertubeJ’étais parti pour ne vous mettre que le camembert du blog en me disant que ça allait être Google partout. Et non ! Surprise, pour Pixelfed et pour une raison qui m’échappe complètement, c’est Baidu, le moteur de recherche chinois, qui s’impose. Les réseaux sociauxLe blogPixelfedPeertubeDu grand classique. La présence majoritaire de Facebook me surprend un peu. On sait bien que c’est un réseau de vieux et que les vieux sont moins accros aux vidéos virales, donc voilà, mais quand-même. Mastodon pointe le bout de son nez pour Pixelfed uniquement alors que je partage systématiquement les écrits sur ce réseau. Surprenant. Le top 3 des articles sur l’annéeBloquer les pubs : j’ai installé Pi-Hole derrière une Freebox (2018)Installer Grafana, Prometheus et Node Exporter (2018)Loki : jouer avec ses logs dans Grafana (2019)Aucun billet de 2020 dans le top alors même que j’ai fait l’effort de sortir deux nouveaux ADD ! Ralala.Plus de chiffresOn est à 15 000 visiteurs uniques sur le blog, 3 500 sur Pixelfed et 1 900 sur Peertube. Ces deux derniers gardent un rythme cohérent et le blog s’enfonce dans les méandres en divisant par 10 sa fréquentation.J’ai pondu 8 articles et vous avez lâché 19 commentaires.Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2022. La santé, surtout, la santé.
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